À l'est de Nyons, le petit village de Sainte-Jalle dissimule probablement l'une des plus belles églises romanes de la Drôme. Bâtie au XII^e siècle, l'église Notre-Dame-de-Beauvert est le tout dernier vestige d'un ancien prieuré clunisien rattaché au diocèse de Sisteron. La présence d'un fragment réutilisé dans l'un des pilastres de l'édifice, a permis de déterminer qu'une autre église se trouvait à cet endroit même, à l'époque carolingienne.

Le tympan du porche de l'église constitue sans aucun doute l'élément le plus intéressant de ce monument historique. En effet, on peut y distinguer différents éléments sculptés dont un personnage avec une chouette, un joueur de viole, un pèlerin ou un berger, ainsi qu'un coq.

Important carrefour historique, Serres a conservé de son passé son allure de village fortifié. Construit en amphithéâtre au pied du rocher de la Pignolette, ce site de caractère invite tout particulièrement à la promenade. Ruelles en pente, église romane, tour de l'Horloge, porte ancienne sculptée de la mairie ou encore façade Renaissance de l'ancienne maison du connétable Lesdiguières sont autant de découvertes qui s'offrent aux visiteurs.

Célèbre pour ses olives noires, la ville de Nyons est située dans le sud de la Drôme, au cœur du Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales. Son oliveraie fait partie des Sites Remarquables du Goût et son huile d'olive bénéficie du label AOP.

L'histoire de Nyons est ancienne et a laissé des traces encore visibles aujourd'hui. Un voyage dans le temps dans cette accueillante cité classée parmi les Plus Beaux Détours de France…

L'un des édifices les plus emblématiques de Nyons est probablement le pont Roman qui enjambe l'Eygues. Avec une portée de 43 mètres, ce pont voûté en pierres grises se compose d'une seule arche et mesure 18 mètres de hauteur. Le point de vue sur la rivière et ses abords promet de très beaux clichés ! Au pied du pont, d'anciens moulins à huile des XVIII^e et XIX^e siècles rappellent l'importance de la production d'huile d'olive depuis plusieurs centaines d'années.

La vieille ville, que vous pourrez ensuite rejoindre par la rue des Bas-Bourgs, regorge également de beautés architecturales. Il y a notamment la porte Saint-Jacques du XIV^e siècle, composante même de l'enceinte médiévale. Ou l'église Saint-Vincent du XVII^e siècle qui abrite une très belle collection de tableaux. Citons également la place des Arcades qui date du XIV^e siècle. Elle demeure encore aujourd'hui l'emplacement du marché traditionnel du jeudi matin où saveurs et odeurs se mêlent aux couleurs chatoyantes.

Autre emblème de Nyons à découvrir, la tour Randonne du XIII^e siècle, située sur les hauteurs de la cité. L'ascension quelque peu abrupte pour s'y rendre en vaut largement la peine. En effet, une fois là-haut, vous aurez droit à un magnifique panorama sur la ville et le paysage environnant ! D'architecture médiévale, la tour Randonne servait à l'origine de donjon et de prison militaire, avant de devenir au XIX^e siècle un édifice religieux, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, aujourd'hui reconnaissable à sa statue de la Vierge dressée à son sommet.

Dirigez-vous après vers le pittoresque quartier des Forts. Ici, l'atmosphère médiévale est encore bien présente : ruelles pavées typiques et passages couverts voûtés. Sans oublier l'ancien château féodal et quelques vestiges de pans de murs représentant également d'autres traces de ce passé historique.

Nyons est donc une ville où il fait bon flâner. Entre ses placettes ombragées et ses nombreux cafés, restaurants et boutiques, la cité a de quoi séduire. Poussez votre curiosité jusqu'à la Scourtinerie, la dernière fabrique de scourtins de France. Ce sont de petits paniers plats tressés en fibre de coco qui servent de filtre lors de l'extraction de l'huile d'olive.

Entre le Parc Naturel Régional du Vercors et celui des Baronnies Provençales, la vallée de la Roanne est une alternance de paysages et de villages authentiques. Blottie entre les montagnes, elle doit sa tranquillité à sa localisation loin des grands axes routiers. Cette situation privilégiée en fait un véritable espace sauvage et préservé de la Drôme et du Pays Diois.

La multiplicité des paysages de la vallée de la Roanne est une invitation à la découverte de son patrimoine naturel. Cours d'eau aux couleurs turquoise, gorges étroites, reliefs marneux, cascades, pâturages et champs de lavande, la monotonie n'existe pas dans cette vallée confidentielle. En outre, les activités ne manquent pas et raviront aussi bien les petits que les grands.

La Roanne est le lieu idéal pour s'adonner aux joies de la baignade ou d'un pique-nique le long des berges. Rendez-vous par exemple aux gorges de l'Escharis, un lieu incontournable l'été lorsque la chaleur se fait parfois trop étouffante. Les amateurs de randonnées pourront sillonner les différents sentiers de la vallée. Sur les crêtes et les plateaux ou bien à travers les forêts de pins, à vous de choisir. Et pourquoi pas les deux pour admirer cette vallée aux multiples secrets ?

La vallée de la Roanne, c'est aussi la richesse de son patrimoine bâti. Saint-Benoit-en-Diois possède une charmante petite église, juchée sur un promontoire en plein milieu du village qui dévoile une belle vue sur la vallée. Perché sur un piton rocheux, le site de l'ancien château d'Aucelon offre pour sa part une vue imprenable sur un magnifique amphithéâtre naturel. Plus au sud, Saint-Nazaire-le-Désert est un charmant petit village édifié autour d'un ancien prieuré bénédictin. Ne manquez pas non plus la belle vue depuis le parvis de l'église de La Motte-Chalancon. Ce pittoresque village médiéval aux calades fleuries ne manquera pas de vous séduire. Et puis, il y a tous ces petits hameaux dont le charme opère encore et toujours…

À l'est de Valence, nichée au pied des falaises du Vercors, Die est une ville au patrimoine historique particulièrement riche. Capitale du Pays Diois dans le département de la Drôme, elle possède de beaux édifices et vestiges du passé. L'époque romaine est encore bien présente comme en témoignent les remparts et la porte Saint-Marcel. Porte fortifiée de l'ancienne enceinte antique des III^e et IV^e siècles, elle est l'unique monument romain encore debout dans le département.

Die recèle d'autres joyaux comme ceux de la chapelle Saint-Nicolas de l'ancien palais épiscopal. Il y a tout d'abord la mosaïque des Quatre fleuves du paradis du XII^e siècle, qui représente les quatre fleuves du jardin d'Éden. Puis il y a les magnifiques fresques médiévales et de somptueux, mais fragiles, papiers peints du XVIII^e siècle.

Poursuivez votre chemin à travers les ruelles typiques de la vieille ville pour découvrir la cathédrale Notre-Dame du XII^e siècle. Détruite pendant les guerres de Religion, elle fut reconstruite au XVII^e siècle. Quant au musée d'Histoire et d'Archéologie de Die et du Diois, il possède de nombreux vestiges, notamment de la Préhistoire, de l'époque antique et du Moyen Âge, qui révèlent un riche passé historique.

Die est aussi le pays de la Clairette. Ce vin pétillant labellisé AOC est un subtil mélange d'arômes floraux et de saveurs fruitées. Rendez-vous dans l'une des caves de la ville et ses environs pour une savoureuse dégustation, en toute modération bien sûr.

Située sur la commune de Die dans le département de la Drôme, l'abbaye de Valcroissant est une ancienne abbaye cistercienne. Construite au XII^e siècle sur un site sauvage, elle est aujourd'hui entourée d'un cadre verdoyant particulièrement paisible et préservé. Son influence architecturale est majoritairement d'origine romane méridionale. Cependant, l'abbaye oscille parfois vers l'art gothique, comme l'atteste la structure du réfectoire.

Détruite pendant les guerres de Religion, elle devint une exploitation agricole au cours du XVII^e siècle. Malgré les nombreux dommages subis, l'abbaye de Valcroissant n'a jamais été restaurée. C'est donc un édifice authentique qui s'offre à vous, à l'image de ce qu'il était il y a neuf siècles de cela.

C'est pourquoi, dans l'unique objectif de préserver le site, la visite de l'abbaye n'est possible qu'avec la présence d'un guide. Celui-ci vous contera son histoire à travers les différents éléments qui la composent. Vous pourrez admirer le réfectoire, la salle du chapitre, la sacristie, ainsi qu'une partie de l'église.

Entre la Drôme et les Hautes-Alpes, le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales est un subtil mélange des empreintes alpines et provençales. Créé en 2014, c'est un lieu d'exception où la nature préservée domine un territoire de près de 1 800 km².

Les Baronnies Provençales fascinent par leurs étendues sauvages et uniques. Ici, les montagnes calcaires côtoient nonchalamment les espaces boisés. Champs de lavande, oliveraies, vergers, chênaies et pinèdes, tels sont les paysages que vous pourrez admirer au fil de votre périple. Entre la lavande, le thym ou le romarin, attendez-vous à humer des senteurs venues de toutes parts…

Le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales c'est aussi un patrimoine bâti remarquable avec la présence de pittoresques villages perchés comme Montbrun-les-Bains, Venterol et Vinsobres. Les vieilles villes de Nyons et de Buis-les-Baronnies, avec leurs nombreux vestiges du passé, sont également le reflet de ce beau patrimoine historique. Tout comme les terrasses en pierres sèches, mode de construction ancestral.

Riche d'une remarquable biodiversité, le parc abrite plus de 2 000 espèces végétales et environ 200 espèces animales protégées. Il regroupe en outre près de 150 sites d'habitats naturels, parmi lesquels ceux de grands rapaces comme le vautour.

Le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales dispose également d'un terroir diversifié avec six Appellations d'Origine Contrôlée et sept Indications Géographiques Protégées. Citons par exemple l'huile d'olive de Nyons, le miel de Provence, le picodon, le banon, le petit épeautre de Haute-Provence ou encore le vin Coteaux des Baronnies. De quoi ravir les papilles des gourmands et gourmets !

Les amateurs de randonnée, quant à eux, ne manqueront pas de parcourir les nombreux sentiers pédestres, équestres et VTT qui sillonnent le parc. De même, les adeptes de sensations fortes ne seront pas oubliés avec les nombreuses possibilités d'escalade, de via ferrata, de canyoning et de parapente.

Buis-les-Baronnies est une agréable petite ville de la Drôme provençale, à une trentaine de kilomètres au sud de Nyons. Elle est située dans le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales et est entourée de prairies, de champs de lavande et d'oliveraies. Au loin, le Mont Ventoux se dresse fièrement dans le paysage.

Pour vous imprégner de l'atmosphère si accueillante de Buis-les-Baronnies, essayez de venir un mercredi ou un samedi matin. En effet, la place du marché sur laquelle trône une charmante fontaine est une véritable invitation à découvrir les saveurs de la région. Entourés d'arcades du XV^e siècle, les étals fleurent bon la Provence et débordent de mille couleurs. Tout autour, vous pourrez observer le style gothique de la plupart des arcades et les façades colorées de la pittoresque place.

Direction ensuite les ruelles typiques de la vieille ville propices à la découverte du patrimoine bâti. Buis-les-Baronnies regorge en effet d'édifices et de vestiges lui conférant un attrait certain. Les vieilles maisons et les vestiges de l'ancienne enceinte du XIV^e siècle rappellent en outre l'époque médiévale. Dans une ancienne tour des remparts est installée de nos jours la Maison des Plantes consacrée aux plantes aromatiques et médicinales des Baronnies.

Autres monuments à ne pas manquer : la chapelle des Ursulines et sa porte Renaissance ou encore la chapelle de l'ermitage de Saint-Trophime du XVII^e siècle, située sur un piton rocheux, à trois kilomètres au sud du centre-ville.

Au pied du village éponyme, la forêt de Saou est probablement l'une des plus belles de la Drôme. Entourée de falaises rocheuses formant une muraille naturelle, elle se distingue par son synclinal perché, le plus haut d'Europe. Elle couvre une surface de 2 500 hectares dont le point culminant, les Trois Becs, se situe à 1 589 mètres d'altitude. Classée en tant qu'Espace Naturel Sensible, la forêt de Saou abrite une incroyable biodiversité. La fermeture quasi complète de la forêt explique sa grande préservation et la présence de nombreuses espèces animales et végétales. Chamois, renards, marmottes, aigles royaux ou passereaux se côtoient au cœur d'une nature sauvage et envoûtante.

La forêt de Saou est également le paradis des randonneurs et des amateurs d'escalade. À pied, à vélo ou à cheval, plusieurs sentiers et itinéraires balisés permettent de partir à la rencontre d'une nature totalement préservée.

Autre trésor de la forêt, l'Auberge des Dauphins, aux allures de Petit Trianon, est au cœur d'un grand projet de réhabilitation. En effet, cet ancien restaurant deviendra une Maison de site, un espace d'informations dédié à la forêt.

Entre le massif du Vercors et le massif des Baronnies, Le Poët-Laval est un pittoresque village de la Drôme provençale où le temps semble s'être arrêté à l'époque médiévale. Ici, pas de voitures ni de routes. Il y règne une atmosphère de quiétude où il fait bon flâner dans les ruelles pavées bordées de maisons anciennes. Plein de charme et d'authenticité, ce n'est pas pour rien si Le Poët-Laval fait partie des Plus Beaux Villages de France !

Le village perché a été fondé au XII^e siècle par l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. À son sommet trônait alors un château dont les dernières traces existantes sont l'imposant donjon féodal et des remparts. C'est d'ici que vous pourrez profiter d'une magnifique vue sur la vallée boisée du Jabron ! Près du donjon se dressent également les vestiges d'un édifice roman du XII^e siècle, la chapelle Saint-Jean des Commandeurs, dont subsistent aujourd'hui la nef et le chœur.

Le Poët-Laval fut longtemps le fief des protestants. Installé dans une ancienne demeure du XV^e siècle, devenue temple au XVII^e, le musée du Protestantisme dauphinois retrace l'histoire du protestantisme dans la région. Le village abrite également le centre d'art Yvon Morin, consacré à diverses activités culturelles telles que des expositions, des concerts et des conférences.

La Drôme regorge de nombreux sites naturels exceptionnels. Tel est le cas du cirque d'Archiane, au sud du massif du Vercors, à une douzaine de kilomètres au nord de Châtillon-en-Diois. Ses immenses falaises calcaires se dressent dans le paysage Diois et offrent un spectacle grandiose. C'est pourquoi il est un lieu particulièrement plébiscité par les randonneurs et les amateurs d'escalade.

Au pied de ces falaises se niche le petit hameau d'Archiane. Celui-ci est le point de départ d'un sentier balisé qui permet de faire le tour du site. Sur un trajet d'environ 3h, vous pourrez admirer des paysages encore intacts, sur un parcours mêlant roches, sous-bois et buis. Une randonnée où authenticité rime avec tranquillité…

Le cirque d'Archiane est également l'habitat de nombreux animaux dont il est possible d'en faire l'observation. Il s'agit notamment du bouquetin, du Vautour fauve et du Gypaète barbu, réintroduits respectivement en 1989, 2007 et 2010. Les voir évoluer dans cet environnement d'exception est tout simplement magique !

Dominée par de hautes falaises, la commune d'Orpierre est une destination prisée des amateurs d'escalade. Ce lieu l'est aussi des promeneurs, avec ses sentiers balisés et surtout son vieux village plein de charme qui offre une succession de placettes, de ruelles aux jolies maisons, et de passages couverts.

Dans les hauteurs du village, les sportifs mordus de varappe pourront s'en donner à coeur joie en grimpant sur les falaises du Quiquillon, du Belleric ou encore de l'Adrech. La falaise des Quatre Heures, quant à elle, est idéale pour s'initier à l'escalade.

Vaison-la-Romaine… Un nom à la connotation sans équivoque quant à son passé romain ! Située dans le Vaucluse, cette ville possède en effet un riche patrimoine antique représenté par les impressionnants vestiges de la Villasse et du Puymin. Vastes d'une quinzaine d'hectares, ces deux sites qui témoignent de l'ampleur et de la richesse de l'ancienne cité gallo-romaine de Vasio, forment à eux seuls le plus vaste champ archéologique de France ! Sur le site de Puymin, le musée Théo Desplans abrite de belles collections archéologiques : statues en marbre, objets funéraires et de la vie quotidienne, décors de fresques et de mosaïques. Classé Monument Historique, le pont romain à arche unique qui enjambe l'Ouvèze et relie le centre-ville à la Haute Ville, constitue une autre trace de ce riche passé antique.

Vaison-la-Romaine, c'est aussi un héritage médiéval bien présent que vous pourrez découvrir en vous promenant dans la Haute Ville, après avoir traversé le pont romain. Perché sur un rocher, ce pittoresque quartier est protégé par une double enceinte de remparts et une porte fortifiée surmontée d'un beffroi qui marque l'entrée de la cité médiévale. Au gré de la flânerie, vous pourrez y admirer de belles demeures, de jolies placettes, des galeries d'art, et arpenter de charmantes calades qui vous mèneront à une ancienne cathédrale des XV^e-XVIII^e siècles ainsi qu'au château des comtes de Toulouse. Accessible par un sentier pentu, cet édifice en ruine dont l'origine remonte au XII^e siècle offre depuis son parvis un splendide panorama sur Vaison et les environs !

Bel exemple d'architecture romane provençale, la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth et son paisible cloître datent des XI^e et XII^e siècles. Édifiée sur un ancien temple romain dont subsistent quelques vestiges, l'église a conservé une belle coupole octogonale ornée des symboles des quatre évangélistes. Dans le même style architectural, la chapelle Saint-Quenin est intéressante pour son abside triangulaire du XII^e siècle et son riche décor sculpté.

Avant de repartir, faites un détour au jardin des 9 Damoiselles, un espace poétique et philosophique doté de 81 pierres de granit sculptées ! Neuf d'entre elles représentent les neuf villes européennes de la culture en l'an 2000. Et sur chacune d'elles est gravée une phrase d'un poète local, à la fois dans la langue d'origine et traduite en français.

Situé entre Crest et Die, au pied du Vercors, Pontaix est un charmant village drômois niché au cœur des montagnes. La rivière Drôme qui le traverse, bordée de maisons, apporte un véritable havre de fraîcheur pendant la période estivale. Place forte protestante du Diois lors des guerres de Religion, ses fortifications sont détruites à la fin du XVI^e siècle. C'est également à cette période que la chapelle du château, dont des fresques des XIII^e et XIV^e siècles sont encore visibles, est devenue temple réformé.

Au sommet du bourg, les ruines de l'ancien château fort et de son donjon pentagonal du XIII^e siècle dominent majestueusement le paysage. Depuis le village, un joli chemin permet de rejoindre la crête où une vue imprenable sur la vallée de la Drôme vous attend !

Ne manquez pas non plus d'aller admirer les cascades de l'Aiguebelle, également situées dans les hauteurs de Pontaix. Pour y accéder, empruntez la Calade de la Cascade, une toute petite ruelle cachée qui vous permettra de rejoindre le sentier…

Taulignan est une belle petite cité médiévale située au sud-est de Montélimar, dans la Drôme provençale. Fortifiée au XIV^e siècle, elle en garde aujourd'hui un patrimoine bâti exceptionnel. En effet, vous ne pourrez qu'être admiratif devant les 700 mètres de muraille d'enceinte qui entourent le centre historique. Onze tours rondes jalonnent ces fortifications, dont deux encadrent la porte d'Anguille située face à la route Nyons.

À l'intérieur des remparts, le cœur du village ponctué de jolies ruelles vous dévoilera de remarquables traces de son passé, comme l'église Saint-Vincent du XV^e siècle, édifiée sur les ruines d'un prieuré, ou les nombreuses maisons aux façades Renaissance.

Au XIX^e siècle, Taulignan connaît une grande prospérité grâce au moulinage de la soie. L'Atelier Musée de la Soie relate cette période à travers l'histoire des ouvrières, le fonctionnement des machines et les techniques utilisées pour la fabrication de la soie.

Mais avant de quitter Taulignan, attablez-vous à l'ombre des platanes et des tilleuls et savourez, en toute modération, un Côtes du Rhône Villages issu du vignoble alentour.

Classées réserve biologique, les gorges de la Méouge, situées près de Châteauneuf-de-Chabre, sont, en période estivale, un havre de fraîcheur pour les promeneurs amoureux de la nature et les amateurs de baignade. Au printemps ou après de fortes pluies, les eaux de la Méouge attirent également les kayakistes.

Au fil de la rivière, la balade permet, outre les multiples richesses naturelles de ce territoire protégé, d'admirer un pont médiéval à trois arches et les ruines d'un moulin.

Au cœur de la vallée de la Drôme, aux portes du Vercors, la petite ville de Crest est classée parmi les Plus Beaux Détours de France. Dotée d'une riche histoire, cette charmante cité médiévale, qui doit son nom à son emplacement sur une crête rocheuse, est essentiellement connue pour sa tour : un donjon de 52 mètres, le plus haut de France ! La vue au sommet de cet imposant monument y est à couper le souffle : un incroyable panorama à 360 degrés sur la vallée de la Drôme, les contreforts du Vercors et les Préalpes du Diois ! Mais attention, personnes sujettes au vertige s'abstenir…

La situation géographique de Crest a suscité de nombreuses convoitises. Notamment lors des guerres de Religion où les Protestants aspirent à s'emparer de la forteresse, bâtie au X^e siècle. Pour les en empêcher, Louis XIII ordonne son démantèlement. Il décide néanmoins de conserver le donjon, qui servira de prison jusqu'à la fin du XIX^e siècle. Témoignages du passé, les centaines de graffiti sur les murs attestent des difficiles conditions de détention des prisonniers. Accessible par de nombreux escaliers depuis la ville basse, la tour comporte de belles salles, ornées de grandes cheminées, comme au Moyen Âge. De même, des maquettes vous permettent de visualiser l'évolution de la tour au fil du temps. Et pour les plus téméraires, pourquoi ne pas oser une descente en rappel de la paroi Est ? Accessible aux enfants à partir de 6 ans, cette animation proposée en juillet-août par des moniteurs d'escalade vous fera découvrir le monument sous un angle insolite !

En contrebas, la vieille ville séduit également les visiteurs avec ses ruelles étroites et sinueuses, ses calades et ses passages couverts. Mais aussi avec ses maisons anciennes pittoresques et ses édifices architecturaux comme l'église Saint-Sauveur, la chapelle des Cordeliers ou encore la porte de Montségur. À la fin du XVII^e siècle, Crest devint prospère grâce au commerce du textile, notamment avec le coton, la soie et la laine. Aujourd'hui encore les noms des quartiers et des rues rappellent ce florissant passé artisanal et industriel.

Crest, c'est aussi une gastronomie locale typique et savoureuse. Laissez-vous tenter par la Défarde, ce plat composé de tripes d'agneau, ou par la Couve, un délicieux sablé parfumé à l'orange.

C'est au sud-est de Montélimar, dans un paysage de lavandes, de vignes, de pins et de chênes, que se dresse le fameux château de Grignan. Construit sur un promontoire rocheux au cœur de la Drôme provençale, il est le plus grand château Renaissance du sud-est de la France ! Rendu célèbre par la marquise de Sévigné au travers de sa correspondance avec sa fille, il possède une histoire tumultueuse.

Château fort au XI^e siècle, la famille des Adhémar le transforme en une somptueuse demeure de plaisance pendant la Renaissance. Il est ensuite démantelé pendant la Révolution puis reconstruit au début du siècle dernier. Des salles de réception aux appartements privés, les pièces du château de Grignan sont somptueusement meublées et décorées. Au fil de la visite, vous pourrez admirer de très belles boiseries, notamment dans la prestigieuse galerie des Adhémar, des cheminées majestueuses, des tableaux, des tapisseries et nombre d'œuvres d'art.

À l'extérieur, c'est un magnifique panorama sur le nord de la Provence qui vous attend depuis les célèbres terrasses du château !

En empruntant le chemin de ronde parfaitement aménagé, vous rejoindrez la collégiale Saint-Sauveur du XVI^e siècle située en contrebas des remparts. C'est ici que se trouve le tombeau de la marquise de Sévigné. Ce chemin mène également à un ancien lavoir de style néo-classique, fortement inspiré par le temple de l'Amour du Petit Trianon de Versailles.

Par ailleurs, les abords du château de Grignan méritent également de s'y attarder. Laissez vos pas vous guider à travers les charmantes ruelles escarpées et fleuries du village. Au détour de l'une d'elles, vous pourrez observer de belles maisons anciennes, ainsi qu'un beffroi des XIII^e et XVII^e siècles.

Niché au pied d'une colline au cœur d'un paysage de vignes, Séguret est un village aux allures de crèche, typiquement provençal, dont l'ambiance et le caractère ne manqueront pas de vous séduire. Sillonnez les ruelles pavées et arrêtez-vous pour humer les senteurs des rosiers grimpants qui ornent les maisons. Dans la rue des Poternes, les demeures anciennes dégagent un charme certain.

À Séguret, il subsiste encore des traces visibles de l'époque médiévale comme en témoignent la porte Reynier, vestige des fortifications, et la porte des Huguenots qui possède encore ses deux ventaux de bois ferrés. En continuant votre visite, vous apercevrez le pittoresque lavoir et la belle fontaine des Mascarons classée Monument Historique, l'église romane des X^e-XII^e siècles ou encore le vieux beffroi du XVII^e à aiguille unique.

Depuis la table d'orientation installée sur la place de l'église, votre regard se portera sur les dentelles de Montmirail, les Alpilles et les Cévennes. Empruntez ensuite le petit sentier sur les hauteurs du village pour rejoindre les ruines du château féodal et profitez sans modération du panorama qui s'offre à vous…

Au pied du mont Ventoux, dans les Baronnies, se dévoile un site sauvage de toute beauté, les gorges du Toulourenc, considérées à juste titre comme l'un des plus beaux coins de Haute-Provence.

Prenant sa source près du village d'Aulan, la rivière Toulourenc a creusé de profondes gorges aux abords du hameau de Veaux. Accessible par Mollans-sur-Ouvèze, dans la Drôme, ou par Malaucène, dans le Vaucluse, ce paysage ainsi façonné par la nature force le respect !

Les gorges du Toulourenc sont aussi le théâtre de balades un peu particulières. En effet, l'été, les eaux peu profondes permettent de parcourir la rivière, les pieds dans l'eau, sur quelques kilomètres. De toutes petites plages permettant de faire une halte sont par ailleurs disséminées ici et là pour le plus grand bonheur des promeneurs.

Perché sur un éperon rocheux, le château d'Aulan, dont les origines remontent au Moyen Âge, domine fièrement la vallée du Toulourenc. Encore intact, il impose dans le paysage avec ses tours et ses hautes murailles.

Entre Montélimar et Valence, dans un cadre bucolique, se niche un charmant petit bourg à flanc de colline. Le village perché de Marsanne, en Drôme provençale, se dresse fièrement au milieu d'un paysage verdoyant.

Pour rejoindre le sommet de Marsanne, vous devrez arpenter les pittoresques ruelles escarpées qui sillonnent les lieux. Vous découvrirez tout d'abord la place centrale avec sa fontaine en forme d'obélisque, ornée d'un cadran solaire, ainsi que le château de Montluisant datant du XIX^e siècle, avant de vous diriger vers le beffroi et le vieux village médiéval où gisent encore quelques remparts. Ici la montée est raide, comme en atteste la rue des Comtes de Poitiers, surnommée "la Côte". Cependant, les belles maisons en pierre et le sol pavé de galets ne manqueront pas de vous charmer. Une fois arrivé au sommet, l'église romane Saint-Félix du XII^e siècle vous accueillera, avec un magnifique panorama sur la vallée du Rhône ! Tout près de là, les vestiges d'un donjon marquent l'emplacement de l'ancien château féodal de Marsanne, témoignant de son riche passé moyenâgeux.

Avec le col de la Bataille, le col de Rousset est l'un des seuls passages permettant de rejoindre le massif du Vercors. Il marque la frontière entre les montagnes des Alpes du Nord et les paysages de Provence des Alpes du Sud. Culminant à 1 254 mètres d'altitude, le col de Rousset permet de relier la ville de Die au plateau du Vercors via un tunnel long de 769 mètres, construit en 1979.

À la fois sinueuse et impressionnante, la route du col de Rousset dispose de spectaculaires points de vue sur le sud du Vercors et le début du Pays Diois ! Grâce à deux tables d'orientation, arrêtez-vous quelques instants pour admirer de magnifiques panoramas. L'une d'elles se situe à la sortie du tunnel en allant vers Die. Tandis que l'autre, qui se trouve sur la commune de Saint-Agnan-en-Vercors, au sommet de la station de ski, est accessible à pied ou par télésiège selon la saison.

Au cœur du vignoble des Côtes du Rhône et surplombant le village, le château de Suze-la-Rousse en Drôme provençale dénote par son architecture dualiste. Érigé au XII^e siècle, il deviendra progressivement une forteresse militaire. Son emplacement sur un promontoire rocheux en fait alors un point de défense stratégique. Et étonnamment, le château a subi peu de dégâts. Puis à partir du XVI^e siècle, la forteresse devient une grande demeure de plaisance. L'architecture militaire laisse place à l'intérieur à une ligne moins austère. L'escalier d'honneur à double révolution, la cheminée monumentale du salon d'honneur et les décors muraux témoignent du renouveau architectural. Il en est de même pour la cour intérieure à l'italienne sur arcades, l'une des plus belles de France ! Ce remarquable témoignage de la Renaissance est sans conteste l'élément phare de l'édifice.

Un parcours muséographique retrace l'histoire de la forteresse et de ses habitants, ainsi que la culture de la vigne et les usages du vin à travers les siècles. C'est d'ailleurs au cœur du château que prend place la prestigieuse Université du Vin. De renommée internationale, elle propose des formations, des stages et des conférences autour de la vigne et du vin.

Le château de Suze-la-Rousse est situé au cœur d'un grand parc boisé, la Garenne. Des chênes verts, des pins parasols et autres essences composent cette ancienne réserve de chasse seigneuriale. Ce vaste espace verdoyant abrite quelques vestiges comme un jeu de paume du XVI^e siècle, une chapelle du XVII^e ainsi qu'un vieux pigeonnier.

Il était une fois un imposant château au cœur du Vaucluse qui faisait face au mont Ventoux. Dominant le village éponyme, le château du Barroux était à l'origine une puissante forteresse construite au cours du XII^e siècle. Il était alors entouré de murailles épaisses et son donjon servait de guet pour surveiller d'éventuelles attaques. Sa position stratégique entre Provence et Dauphiné lui conférait le statut de frontière et de péage. Au XVI^e siècle, en devenant la propriété d'Henri de Rovigliasc, comte de Veynes, il devint une très belle demeure Renaissance, mais subit ensuite des dégradations durant les guerres de religion et la Révolution. Sans compter un terrible incendie pendant la Seconde Guerre mondiale qui ne fut maîtrisé qu'au bout de 10 jours.

Aujourd'hui classé aux Monuments Historiques et ouvert à la visite, ce remarquable édifice vous ouvre ses portes pour vous faire découvrir ses attraits et son histoire tumultueuse. L'occasion aussi de profiter d'un très joli panorama sur la plaine du Comtat Venaissin !

Non, il ne s'agit pas ici de ce tissu si soigneusement travaillé pour donner de jolis motifs mais d'un massif calcaire du département du Vaucluse ! Mais le nom n'est en rien le fruit du hasard, puisque la forme de ses pics et aiguilles fait bien penser à de la dentelle. Un long travail d'érosion qui donne aujourd'hui un paysage atypique et pour le moins exceptionnel. Le point culminant en est la crête de Saint-Amand à 734 mètres d'altitude.

Avec ses parois rocheuses, les dentelles de Montmirail font le bonheur des férus d'escalade. Elles sont également propices aux randonnées pédestres et VTT qui permettent de se promener au cœur de paysages composés de forêts, de roches et de vignes, où foisonnent plantes aromatiques, chênes verts et pins d'Alep.

Au pied de ce site unique, profitez-en pour faire une halte dans l'un des charmants villages du célèbre vignoble des Côtes du Rhône comme Gigondas, Vacqueyras ou bien Beaumes-de-Venise, pour une pause gustative qui ravira votre palais !

En bordure de la vallée du Rhône, Clansayes est un charmant petit village du Tricastin, en Drôme provençale, perché sur un piton rocheux jadis fortifié. Bâtie sur ce promontoire, la tour des Templiers, dont la construction remonte au XII^e siècle, est surmontée d'une statue de la Vierge. Haute de 7 mètres, cette dernière fut dressée en 1853 par les villageois eux-mêmes. Au pied du donjon, profitez d'un magnifique point de vue sur le Tricastin et la vallée du Rhône ! La table d'orientation vous permettra de vous repérer au milieu de ce paysage composé de collines boisées, de garrigues et de falaises.

À proximité, sur une jolie placette, l'église Saint-Michel du XII^e siècle vous dévoilera son architecture romane. Encore bien conservée, elle abrite deux chapelles latérales voûtées d'ogives datant du XIII^e siècle.

Les origines de Clansayes sont lointaines et quelques vestiges ont traversé les millénaires. Comme des murs en pierres sèches, typiques du Néolithique, dont il reste quelques traces. Ou encore la salle aux trois niches, creusée à même la roche, qui date de l'âge de bronze.

Situé entre Valence et Crest, le zoo de la petite bourgade d'Upie dans la Drôme constitue une visite ludique et pédagogique pour toute la famille. Appelé également Jardin aux Oiseaux, ce parc zoologique et botanique regroupe plus de 200 espèces de volatiles. Soit environ 1 000 oiseaux de tous les continents qui virevoltent au cœur d'un écrin de verdure de 6 hectares.

Ouvert au public depuis 1976, le zoo d'Upie est également un centre d'élevage, de conservation et de reproduction pour les espèces menacées. Découvrez-les grâce à un parcours pédagogique ponctué de plantes luxuriantes, ainsi qu'aux actions mises en place par le zoo pour leur sauvegarde.

Côté animations, des spectacles de rapaces et de perroquets, proposés chaque jour en période estivale, feront la joie des petits et des grands. Les enfants pourront également profiter de différentes infrastructures comme une serre tropicale, une mini-ferme pour aller à la rencontre des animaux, et une aire de jeux gonflables !

Fondée en 1137, au cœur d'un vallon reculé situé entre Montélimar et Grignan, sur la commune de Montjoyer, l'abbaye d'Aiguebelle a conservé de sa superbe. Sa localisation au confluent de trois ruisseaux explique l'origine de son nom. En effet, Aiguebelle signifiant "belles eaux". Cet isolement au sein d'une nature préservée lui a permis de résister aux épreuves du temps, notamment à la guerre de Cent Ans. Pendant la Révolution, les moines sont chassés et il faudra attendre leur retour en 1815 pour voir l'abbaye renaître.

Bénéficiant encore aujourd'hui d'un cadre paisible et verdoyant, le monastère trappiste d'Aiguebelle est l'un des lieux les plus spirituels de la Drôme provençale. Les amateurs de patrimoine religieux pourront y découvrir l'église abbatiale, ainsi qu'une salle d'exposition et une vidéo sur la vie de la communauté. Une librairie religieuse et un magasin de produits monastiques proposant gâteaux, chocolat, confitures, charcuterie et confiserie sont également accessibles au public.

Dans le Parc Naturel Régional du Vercors, la commune de Vassieux-en-Vercors est au cœur d'un passé historique fort. Ce petit bourg montagnard de la Drôme et ses environs a été le théâtre d'affrontements entre les résistants et l'armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. En effet, le Vercors était un haut lieu de la Résistance française et fut l'un des maquis les plus importants de la zone libre. Mais au mois de juillet 1944, les bombardements allemands détruisent Vassieux-en-Vercors, entraînant la dispersion et la mort inévitable des maquisards.

Pour retracer cette histoire, à la fois héroïque et tragique, rendez-vous au musée départemental de la Résistance en Vercors se trouvant rue Fourna. À travers un espace muséographique, des témoignages et une riche collection d'objets, plongez au cœur de la Résistance française. Inauguré le 21 juillet 1994, le Mémorial de la Résistance, situé au col de la Chau, est également un lieu de mémoire rendant hommage à tous ceux qui ont combattu pour la liberté. Construit en bordure de falaise, il offre une vue imprenable sur le massif du Vercors et le champ de bataille. Il est également le point de départ d'un parcours pour découvrir les lieux où se sont déroulés les combats.

Autre site dédié à la mémoire des combattants, la nécropole de la Résistance de Vassieux-en-Vercors située à l'entrée du village. Elle rassemble 187 tombes, celles de maquisards et de civils tués durant l'été 1944.

En 1970, un atelier de taille de silex est découvert dans la forêt de Vassieux-en-Vercors. Pourtant abandonné par les hommes préhistoriques il y a près de 4 500 ans, l'atelier est resté intact. C'est sur ce site historique que le musée de la Préhistoire est créé. Les fouilles archéologiques ont permis de retrouver des ossements, des outils et des minéraux que vous pourrez découvrir à travers une visite ludique et interactive.

Pour une découverte originale et en couleur de la Provence, ne manquez pas la très belle exposition de santons. Installé au 15 rue de la Pouillette, le Petit Monde des Santons retrace la vie et les métiers d'autrefois grâce à la mise en scène de plus de 900 figurines !

Entre le XV^e et le XIX^e siècle, plusieurs moulins à vent étaient en activité sur la commune de Vassieux-en-Vercors. Aujourd'hui, il en existe encore deux, mais en état de ruine, situés près du hameau de la Mure.

Situées dans les monts de Vaucluse, entre Monieux et Méthamis, les gorges de la Nesque offrent un impressionnant spectacle de la Nature ! Le long de la route touristique, découvrez un magnifique canyon aux paysages sauvages et grandioses, dont le parcours ne manquera pas de vous donner quelques frissons. Composé de falaises abruptes, de roches imposantes et de nombreuses grottes, ce fabuleux site naturel de Provence, classé Réserve de Biosphère par l'UNESCO, est à ne manquer sous aucun prétexte.

Ponctuée de tunnels et de belvédères, le parcours routier qui traverse les gorges offre des points de vue extraordinaires, comme celui depuis le belvédère du Castellas qui se trouve juste en face du monumental rocher du Cire. Pour la petite anecdote, ce nom provient des essaims sauvages d'abeilles nichés dans la roche.

Au fond des gorges de la Nesque se cache une petite chapelle romane troglodyte du XII^e siècle, accessible par un sentier pédestre au départ du village de Monieux.

Culminant à 1912 m d'altitude, le mont Ventoux est reconnaissable de loin, jusqu'à une centaine de kilomètres à la ronde. Symbole de la Provence et site magistral du Vaucluse, son sommet de pierres calcaires blanches ressemble à un véritable paysage lunaire, suscitant étonnement et émerveillement. Sans parler de l'extraordinaire panorama qui embrasse le Luberon, la montagne Sainte-Victoire, les gorges de la Nesque, et même le littoral méditerranéen lorsque le temps est dégagé !

Mais le mont Ventoux se caractérise surtout par sa grande diversité climatique et naturelle. Ici des plantes méditerranéennes, là des forêts de hêtres et de sapins ou bien des plantes arctiques. Cette richesse lui a valu d'être classé Réserve de biosphère par l'UNESCO. Venez découvrir et observer une faune exceptionnelle composée d'oiseaux, de rapaces et de cervidés.

À pied, à vélo ou à cheval, le mont Ventoux est un site prisé des sportifs. Les randonneurs ont à leur disposition des sentiers balisés tandis que les cyclistes tenteront la difficile ascension jusqu'au sommet. Mais quelle satisfaction en arrivant en haut ! En hiver, la neige vient recouvrir les pentes des stations du Mont Serein et du Chalet Reynard. Les skieurs pourront alors s'en donner à cœur joie sur les pistes damées, tandis que les promeneurs en raquettes pourront apprécier la beauté des lieux en sillonnant l'un des parcours proposés. En été, vous pourrez faire le plein de sensations fortes en faisant une descente en dévalkart sur la piste enherbée de la Lisière.

Localisé dans le Haut-Dauphiné, dans le sud du département de l'Isère, le Trièves, dominé par le mont Aiguille, est une région montagneuse, à la fois pastorale, sauvage et préservée, décrite par Jean Giono comme "un cloître de montagnes".

Capitale du Trièves, le village de Mens constitue une étape agréable et intéressante, avec ses vieilles halles, ses ruelles, son café des Arts orné de fresques de 1896, et son musée dédié à l'histoire et au patrimoine, tant naturel que bâti, du Trièves.

Invitation au repos et au ressourcement, le Trièves est aussi une terre propice à la pratique de loisirs de plein air tels que la randonnée pédestre, le VTT et l'équitation.

Situé sur la commune d'Omblèze, dans le Parc Naturel Régional du Vercors, le col de la Bataille permet de relier le village de Léoncel à celui de Vassieux-en-Vercors et constitue l'un des rares chemins pour aller vers le sud du massif du Vercors. Apprécié des cyclistes, il culmine à 1 313 m d'altitude et offre de très beaux points de vue sur les paysages sauvages environnants caractérisés par un relief escarpé.

Il existe trois hypothèses sur l'origine du nom du col de la Bataille. La première est le différend qui opposa, en 1190, les bergers de l'abbaye de Léoncel à ceux de la chartreuse de Bouvante concernant les terres de pâture. Lors des guerres de Religion, le col fut le terrain d'affrontements qui seraient à l'origine de son nom. Telle est la seconde hypothèse. La dernière fait référence aux vents qui se rencontrent au sommet et qui se livrent "bataille".