Ce qui frappe en premier lieu lorsque l'on traverse les Cévennes, c'est la diversité des essences d'arbres : chêne, châtaignier, pin maritime, hêtre, épicéa, sapins…
Il existe plusieurs raisons a cette multiplicité. L'altitude, l'exposition et l'homme qui n'y est pas non plus étranger.
L'extension de la châtaigneraie (à partir du Moyen Age) et l'introduction du pin maritime (pour les besoins miniers au XIXème siècle) sont ses actions les plus représentatives.
Après le déboisement intensif qui commença au XVIIIe siècle et d'innombrables crues plus intenses les unes que les autres, la situation était telle qu'une reforestation devint urgente.
C'est à partir de 1875, sous l'impulsion de G.Fabre, que près 68 millions d'arbres vont être plantés sur l'Aigoual par l'Adm. Des Eaux et Forêts.
G.Fabre fut aussi l'un des instigateurs de l'oservatoire métérologique ainsi que l'arborétums. Le premier verra le jour en 1902, une dizaine suivront mais seulement 2 subsistent à ce jour (l'Hort de Dieu et la Foux).
Il est important de connaître ces lieux de nature dont la splendeur est trop souvent la proie du feu.