Classée parmi les plus beaux détours de France, la cité millénaire de Château-Gontier, traversée par la rivière Mayenne, allie patrimoine bâti et attraits paysagers.

Son centre historique, dans la ville haute, aux rues étroites ponctuées d'hôtels particuliers, laisse entrevoir un riche passé, lié au commerce des toiles de lin. Datée du XI^e siècle, l'église romane Saint-Jean-Baptiste, dotée d'une crypte remarquable, est la plus ancienne église de Château-Gontier. Non loin de là, à l'intersection de la Grande Rue et de la rue Jean Bourré, se dresse l'hôtel Fouquet, du XVII^e siècle, dont l'intérieur abrite aujourd'hui le musée d'Art et d'Archéologie.

Sur la rive gauche de la Mayenne, dans le quartier du Faubourg, s'élève l'ancien couvent des Ursulines, un joyau architectural de la cité fondé au XVII^e siècle, de nos jours réhabilité en centre culturel. Sa visite permet tour à tour d'admirer l'église de la Trinité, de style jésuite, le cloître et les bâtiments conventuels, ainsi que l'élégant manoir seigneurial de la Touche du XV^e siècle.

Profitez d'un moment de détente pour aller flâner dans l'un ou plusieurs des nombreux espaces fleuris de Château-Gontier, dont les immanquables sont le jardin du Bout du Monde, près de l'église Saint-Jean-Baptiste, avec ses diverses essences, sa glacière du XVII^e siècle et sa belle vue sur la vallée de la Mayenne, et le jardin des Senteurs, près de la rivière, dans lequel se déploient plantes aromatiques et fleurs odorantes.

C'est dans un environnement verdoyant, vaste de 15 hectares, sur la commune de Saint-Fort, près de Château-Gontier, que s'étend le Refuge animalier de l'Arche, un véritable havre de paix pour près de 1500 animaux, de faune locale ou exotique. Trouvés blessés, malades, maltraités ou abandonnés, mammifères, oiseaux et reptiles retrouvent ici tranquillité et équilibre après une vie perturbée. Une fois soignés et guéris, les animaux sont relâchés dans leur milieu naturel ; seuls les plus dépendants de l'homme sont gardés. Une grande aventure digne de l'arche de Noé, dont l'histoire a commencé en 1974, avec un animal recueilli sur le bord d'une route par une bande de copains…

Ouvert au public toute l'année, le Refuge de l'Arche met à la disposition de ses visiteurs des terrasses de vision et d'observation, permettant d'admirer les animaux en toute quiétude, ainsi que des panneaux et supports pédagogiques. Parmi les 150 espèces présentes, citons le lion, l'ours, le tigre, le léopard, le loup, le singe, la chouette, le hibou, le héron ou encore la cigogne. Trois parcours de découverte y sont proposés : circuit long - circuit court - circuit champêtre !

Après avoir pris naissance au pied du mont des Avaloirs, dans le département de l'Orne, la rivière Mayenne, d'une longueur totale de près de 200 kilomètres, parcourt le département de la Mayenne en traversant des paysages paisibles et verdoyants, ainsi que de belles villes, telles que Mayenne, Laval et Château-Gontier, au riche patrimoine. Ponctuée d'écluses, cette jolie rivière se prête particulièrement au tourisme fluvial : croisière en bateau-promenade, balade en canoë-kayak ou en barque, navigation en pénichette, partie de pêche, tous les moyens sont bons pour découvrir les charmes de la vallée de la Mayenne… À ces diverses activités sur l'eau s'ajoute la possibilité de s'adonner à la pratique du vélo ou de la marche le long d'un itinéraire de 85 kilomètres empruntant le chemin de halage, entre Mayenne et Daon. D'intéressants panneaux présentant la faune, la flore et le patrimoine bâti, ponctuent en outre le parcours.

À Ménil se trouve le dernier bac de la Mayenne, qui permet aux habitants comme aux touristes de traverser la rivière pour rejoindre l'autre rive en direction de Coudray.

Remarquablement préservé, le château de Craon, sur la colline de Guinefol, fut édifié au XVIII^e siècle par le marquis d'Armaillé. Propriété du comte et de la comtesse de Guébriant, ce monument historique, en pierre blanche de la Loire, a conservé ses intérieurs d'époque ; un décor dans le style Louis XVI, aux belles boiseries, reflétant l'atmosphère de l'Ancien Régime… Le grand vestibule et son escalier d'honneur, la salle à manger, la chambre Ovale ou encore le salon de musique sont autant de lieux qui s'admirent au fil d'une visite guidée, cette dernière étant possible aux mois de juillet et août.

Autour du château, un vaste parc de 47 hectares, labellisé Jardin Remarquable, regroupe un jardin à la française, un parc à l'anglaise de 42 hectares aux arbres séculaires, et un potager familial dans lequel se nichent fleurs, légumes et vieux arbres fruitiers. En flânant dans le parc, vous pourrez également admirer une chapelle, un lavoir-buanderie, ainsi qu'une glacière du XIX^e siècle…

Le centre ancien de Craon, campé sur les bords de l'Oudon, mérite le détour pour ses maisons à pans de bois, ses halles de 1850, et son lavoir du Pré de la Liberté, qui se révèle être le plus grand de la Mayenne !

Au coeur du bocage mayennais, sur la commune de Cossé-le-Vivien, à La Frénouse, se trouve un lieu étonnant, particulièrement insolite !

Découvrez au travers de la visite d'un musée incroyable, l'univers mystérieux de l'artiste peintre et architecte Robert Tatin. Déambulez au milieu de l'Allée des Géants, où se côtoient les statues de personnalités, telles que Charlemagne, Vercingétorix, Jeanne d'Arc, Jules Verne, Toulouse Lautrec, Pablo Picasso… Dix-neuf statues géantes qui illustrent les différentes époques de la vie de l'artiste. Poursuivez la découverte des lieux avec le Dragon, la maison de Robert Tatin, restée en l'état, et le jardin des Méditations. Il aura fallu pas moins de vingt et une années à Robert Tatin et son épouse Lise pour construire ce monde imaginaire peuplé d'une multitude de personnages sculptés !

Une salle d'expositions temporaires accueille régulièrement des œuvres d'artistes contemporains.

Petite cité de caractère au charme pittoresque, village médiéval aux trois clochers… Saint-Denis-d'Anjou séduit les amateurs de patrimoine authentique, avec ses halles en bois de châtaignier du XVI^e siècle, ses demeures seigneuriales, sa maison canoniale du XV^e siècle transformée en mairie, ses ruelles fleuries, son ancienne forge encore en activité, et sa belle église romane fortifiée, dont l'intérieur recèle des peintures murales du XVI^e siècle inspirées de La Légende dorée de Jacques de Voragine.

Pour une pause détente et ressourcement, direction les étangs de la Morinière, un espace protégé, idéal pour une partie de pêche, une halte pique-nique ou une balade sur le circuit ornithologique jalonné de panneaux pédagogiques !

Logée sur les bords de la rivière Mayenne, au coeur de l'ancienne province du Maine, la ville d'Art et d'Histoire de Laval, fondée au XI^e siècle, a conservé de son riche passé un patrimoine remarquable.

Monument phare de la cité et résidence des comtes de Laval jusqu'en 1794, le Vieux-Château des XI^e-XVI^e siècles, flanqué d'un imposant donjon circulaire, accueille de nos jours un musée d'Art naïf, dont les œuvres, comme celles du peintre lavallois Henri Rousseau dit le Douanier, constituent l'une des plus belles collections d'art naïf d'Europe !

Après avoir admiré les trésors du Vieux-Château, amateurs de vieilles pierres, donnez-vous en à coeur joie en partant flâner le long des rues médiévales de Laval ! Une occasion idéale pour contempler des témoignages d'un autre temps, tels les pittoresques façades à colombages et encorbellement, la cathédrale de la Sainte-Trinité, ou encore la porte Beucheresse, vestige de l'enceinte médiévale, dont l'une des deux tours à mâchicoulis fut autrefois la maison natale du peintre Henri Rousseau.

Non loin de la porte Beucheresse, poursuivez votre promenade en empruntant la jolie promenade Anne d'Alègre, au pied des remparts, dont le tracé mènera vos pas jusqu'aux abords du splendide jardin de la Perrine. Dominant du haut de son éperon rocheux la vallée de la Mayenne, ce jardin public, prisé des Lavallois, se compose d'une roseraie magnifique, d'un parc à l'anglaise et d'un espace de jeux pour les enfants. De belles essences variées, telles que cèdres, tilleuls, séquoia géant, ginkgo biloba et magnolias, s'y succèdent pour le plus grand plaisir des yeux…

Dans un autre registre, pour tout savoir sur le lait et ses produits dérivés, direction le Lactopôle André Besnier, qui, avec plus de 4000 objets et documents, est le plus grand musée laitier et fromager du monde ! Vaste de plus de 5000 m², ce lieu se consacre aussi à l'histoire du Groupe Lactalis, qui, au XX^e siècle, fit passer l'activité laitière de l'artisanat à l'industrie de pointe.

L'été, de nombreuses activités sont proposées pour découvrir ou redécouvrir autrement les attraits lavallois : découverte de la ville en bateau-promenade, en petit train ; visite théâtralisée aux flambeaux ; balade en barque, pédalo ou canoë au départ de la halte fluviale...

Doté d'une enceinte flanquée de tours, le château du Plessis-Macé, élevé au XII^e siècle puis en partie reconstruit au XV^e siècle, a conservé son allure de château fort. Forteresse médiévale, le château du Plessis-Macé est aussi une élégante demeure de plaisance. À l'intérieur de l'enceinte, l'architecture défensive laisse en effet place au raffinement de la Renaissance avec le logis seigneurial, orné d'un splendide balcon sculpté. Les pièces meublées - bibliothèque, grand salon, salle à manger - et la chapelle abritant des boiseries gothiques sont ouvertes à la visite.

En juin et juillet, le château du Plessis-Macé accueille le festival d'Anjou, un événement durant lequel sont données des représentations théâtrales.

À la fois majestueuse et impressionnante du haut de son imposante silhouette dominant les bords de Sarthe, l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes, fondée en 1010, est un haut lieu du chant grégorien. Occupée par une communauté de moines bénédictins, seule l'église abbatiale peut être visitée. Cette dernière renferme en son transept des chefs-d'œuvre de la Renaissance française : les Saints de Solesmes, deux ensembles sculptés datés des XV^e et XVI^e siècles. La Mise au Tombeau du Christ, dans le bras Sud, et les scènes relatives aux épisodes de la vie de la Vierge - Pamoison, Dormition, Assomption, Triomphe de la Vierge -, dans le bras Nord, en font un lieu incontournable pour tout passionné d'art sacré.

Peut-être aurez-vous la chance, lors de votre passage à l'abbaye, d'assister à un office chanté. Un moment inoubliable rythmé par les chants grégoriens du chœur des moines de Solesmes…

lundi: 09:00 – 18:15
mardi: 09:00 – 18:15
mercredi: 09:00 – 18:15
jeudi: 09:00 – 18:15
vendredi: 09:00 – 18:15
samedi: 09:00 – 18:15
dimanche: 09:30 – 18:15

Niché dans un cadre verdoyant romantique, au bord d'une jolie rivière, en contrebas d'un élégant château, le moulin à eau de Thévalles, situé sur la commune de Chémeré-le-Roi, près de Saulges, se situe dans l'un des plus beaux lieux de la vallée de l'Erve ! Seul moulin à eau ouvert à la visite en Mayenne, le moulin de Thévalles est doté d'un mécanisme exceptionnel sur 4 niveaux, daté de 1850, pesant plus de trente tonnes, avec une roue hydraulique mesurant 5,6 mètres de diamètre et 2 mètres de large ! Inscrit au titre des Monuments Historiques, ce moulin à eau, dont le mécanisme est mis en route à chaque visite guidée, produit de la farine d'épeautre, une céréale ancienne, riche en acides aminés, minéraux et oligo-éléments, remise en culture autour du site.

Situé à Écuillé, le château du Plessis-Bourré, magnifique édifice du XV^e siècle entouré de douves en eau, fut le lieu de tournage de nombreux films tels que Peau d'Âne, le Bossu ou encore Fanfan la Tulipe. Son donjon, ses tours, ses ponts-levis, son chemin de ronde, ses portes fortifiées et ses larges douves en font une véritable forteresse. Mais avec ses détails architecturaux annonçant la Renaissance et ses pièces richement décorées, le château du Plessis-Bourré est également une demeure de plaisance. À l'intérieur, le splendide plafond en bois de la salle des Gardes, peint de personnages et d'animaux, suscite l'admiration.

Creusé par la rivière Erve, un affluent de la Sarthe, le canyon de Saulges est un site protégé, classé Natura 2000. À la fois sinueuse et encaissée, cette partie de la vallée de l'Erve présente la particularité d'être ponctuée de cavités. Une vingtaine de grottes y sont recensées, et deux d'entre elles se visitent : celle de Margot, refuge des chauves-souris l'hiver, et celle de Rochefort, toutes deux recelant nombre de vestiges préhistoriques.

Le canyon de Saulges, c'est aussi ses paysages de landes et de pelouses sèches, où paissent tranquillement moutons noirs d'Ouessant et aurochs. Un endroit paisible, idéal pour se ressourcer, se promener le long de la rivière ou tout simplement pique-niquer. Autre attrait des lieux, les parois rocheuses des falaises qui bordent l'Erve sont particulièrement propices à l'escalade. Pas moins de 150 voies en accès libre y sont aménagées !

Il est possible, au départ du canyon, de rejoindre le village de Saulges, via un sentier pédestre. Cette petite cité de caractère dispose de deux belles églises, l'une romane, l'autre mérovingienne.

La petite cité de caractère d'Asnières-sur-Vègre est un des plus beaux villages de la Sarthe ! Découvrez, au gré d'une promenade, son atmosphère médiévale et son patrimoine bâti au charme pittoresque : Vieux Pont, de style roman, enjambant les eaux paisibles de la Vègre, manoir de la Cour, dit le Temple, daté du XIII^e siècle, et ses abords agrémentés d'une charmante roseraie, maisons anciennes du XV^e au XVII^e siècle…

Le village est aussi réputé pour sa petite église Saint-Hilaire, dont l'intérieur abrite de remarquables peintures murales classées. Réalisées à la demande des chanoines du Mans entre le XII^e et le XVI^e siècle, ces superbes fresques illustrent l'Adoration des mages, la Présentation au Temple, la Fuite en Égypte, ainsi que des scènes de l'enfer...

Invitation à la rêverie, les rives ombragées d'Asnières, ainsi que la jolie vue depuis le Vieux Pont sur la Vègre, ajoutent à l'attrait des lieux.

Amateurs d'art, ne ratez pas Asnières sur Toiles, une exposition d'artistes et un concours de peintres dans la rue, le premier week-end de juin !

Nichée dans un environnement champêtre, composé de bois, de prés et d'étangs, l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Clairmont, ou Clermont, située sur la commune d'Olivet, fut fondée en 1152 par saint Bernard. Un ensemble harmonieux, qui conserve de son passé monastique, des bâtiments d'origine aujourd'hui classés Monument Historique : église abbatiale aux dimensions impressionnantes, bâtiment des frères convers avec cellier et réfectoire surmontés de voûtes en schiste…

Localisée dans la partie ouest du département de la Sarthe, la vallée de la Sarthe, à la fois paisible et verdoyante, est ponctuée de belles étapes. Que vous soyez à pied, en voiture, à vélo, ou encore mieux, en bateau ou en canoë-kayak, succombez aux charmes de cette douce vallée et partez à la découverte de ses trésors : abbaye bénédictine de Solesmes, haut lieu du chant grégorien, ville de Sablé-sur-Sarthe avec son château du XVIII^e siècle et son port de plaisance, petite cité de caractère de Parcé-sur-Sarthe, cité de la faïence de Malicorne-sur-Sarthe…

Pour apprécier les paysages naturels et bâtis de la vallée au rythme des flots, des croisières en bateau sont proposées au départ des ports de La Suze-sur-Sarthe, de Sablé-sur-Sarthe et de Malicorne-sur-Sarthe.

Lors de votre halte à Sablé-sur-Sarthe, profitez d'une pause gourmande pour déguster les fameux petits sablés de la Maison du Sablé !

Perle du Maine, la cité médiévale de Sainte-Suzanne, située au coeur du Pays d'Art et d'Histoire Coëvrons-Mayenne, peut s'enorgueillir d'être classée parmi les plus beaux villages de France, et d'être labellisée station verte de vacances et petite cité de caractère.

Plein de charme, le centre historique de Sainte-Suzanne, perché sur un promontoire rocheux surplombant de paisibles paysages bocagers, se savoure en flânant, au gré de ses ruelles pittoresques ponctuées de demeures anciennes. À ne pas manquer, la jolie promenade de la Poterne, au pied des remparts, et ses beaux points de vue sur la campagne alentour.

Propriété du Conseil Général de la Mayenne, le château de Sainte-Suzanne, construit au XVII^e siècle par Guillaume Fouquet de la Varenne, homme d'État et ministre de Henri IV, abrite depuis 2009 le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine, un lieu dédié au patrimoine mayennais et proposant expositions temporaires, conférences et ateliers éducatifs. Près du logis Renaissance subsiste du Moyen Âge le donjon roman du XI^e siècle, dont la particularité est d'avoir fait de Sainte-Suzanne la seule place forte à avoir résisté aux assauts des troupes de Guillaume le Conquérant ! Équipé de passerelles, le donjon offre depuis son sommet un superbe panorama sur les toits du village, les collines des Coëvrons, la vallée de l'Erve et la forêt de Charnie.

Non loin de la cité de Sainte-Suzanne, à La Ferté-Clairbois, le centre médiéval et culturel du Maine, installé au coeur d'une ferme fortifiée, vous entraîne en plein Moyen Âge, avec ses spectacles de chevalerie et ses repas médiévaux.

Joyau de la ville d'Évron, la basilique Notre-Dame-de-l'Épine, des X^e-XIV^e siècles, constitue un remarquable témoignage de l'architecture religieuse médiévale. De style roman et gothique, ce monument historique, surmonté d'une tour du XI^e siècle, est l'édifice religieux le plus important de la Mayenne.

Une fois à l'intérieur, l'on découvre tour à tour son imposante nef romane, son chœur gothique, ainsi que sa superbe chapelle Saint-Crespin du XII^e siècle. Cette dernière abrite en ses murs quatre tapisseries d'Aubusson du XVII^e siècle représentant des scènes de l'Ancien Testament, une peinture murale du Christ en Majesté, des statues de saints, et surtout la pièce maîtresse de la basilique : la magnifique statue de Notre-Dame de l'Épine, en chêne, parée de lames d'argent, datée du XIII^e siècle.

Début juillet, la basilique d'Évron accueille un festival d'Arts Sacrés proposant concerts de musique, expositions et conférences.

Ville d'Art et d'Histoire sise en bordure de la Maine, la capitale de l'Anjou dispose d'un riche patrimoine architectural. Monument phare de la ville, le château d'Angers, édifié au XIII^e siècle par Saint Louis, fut aux XIV et XV^e siècles la résidence des ducs d'Anjou. Flanquée de dix-sept tours, cette impressionnante forteresse médiévale abrite un chef-d'oeuvre : la célèbre tenture de l'Apocalypse. Réalisée au XIV^e siècle pour le duc Louis Ier d'Anjou, cette remarquable tenture est aujourd'hui la plus grande tapisserie médiévale au monde ! Outre le musée des Tapisseries, le château du roi René invite également ses visiteurs à découvrir ses charmants jardins suspendus et son panorama sur la ville et la rivière Maine.

La visite d'Angers se poursuit avec la cathédrale Saint-Maurice, un édifice de style gothique angevin qui renferme de splendides vitraux des XII^e et XIII^e siècles.

Derrière la cathédrale se dresse sur la place Sainte-Croix la maison d'Adam, une splendide demeure à pans de bois datant du XVI^e siècle et dont la façade présente la particularité d'être ornée de personnages en bois sculpté.

Incontournable, le musée des Beaux-Arts, installé dans l'hôtel particulier du logis Barrault, expose des objets d'art liés à l'histoire d'Angers ainsi que des peintures et sculptures du XIV^e siècle à nos jours. Ce lieu culturel propose également des expositions temporaires sur les oeuvres patrimoniales et contemporaines.

La galerie David d'Angers, musée situé dans l'ancienne église abbatiale Toussaint, réunit de nombreuses oeuvres du célèbre sculpteur angevin.

Sur la rive opposée, le musée Jean Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine, installé dans l'ancien hôpital Saint-Jean, expose des tapisseries du XX^e siècle et notamment "le Chant du Monde" de Jean Lurçat.

C'est place Saint-Eloi, dans le centre-ville d'Angers, que vous découvrirez le musée des Beaux-Arts, fondé en 1801 et installé dans un très bel hôtel particulier de la fin du XV^e siècle, le logis Barrault, classé Monument Historique. Le musée est rattaché au complexe Toussaint, un ensemble comprenant la galerie David d'Angers, la bibliothèque municipale et le jardin des Beaux-Arts. Rouvert en 2004 après plusieurs années de travaux de rénovation et d'extension, le musée offre aujourd'hui 3 000 m² d'exposition.

Dans ce fleuron de l'architecture civile Renaissance, vous pourrez découvrir dans la salle voûtée du rez-de-chaussée un espace d'exposition, dit galerie d'actualités, conçu pour accueillir les collections permanentes. Deux parcours thématiques ont été mis en place pour découvrir les trésors du musée : le parcours "Beaux-Arts", qui comprend 350 peintures et sculptures du XIV^e siècle à nos jours, et le parcours "Histoire d'Angers", qui propose 550 pièces archéologiques et objets d'art du néolithique à aujourd'hui.

Une salle d'exposition temporaire ainsi qu'un cabinet d'arts graphiques mettent régulièrement en avant artistes contemporains et expositions patrimoniales.

Voici un lieu à ne pas manquer lorsque vous visiterez Angers : le musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, installé dans un site historique médiéval, l'ancien hôpital Saint-Jean, remarquable témoignage architectural du XII^e siècle, où vous pourrez découvrir une impressionnante salle des malades, un cloître ou encore une apothicairerie des XVII^e et XVIII^e siècles. C'est dans la grande salle des malades, un très bel exemple du gothique angevin, que se trouve depuis 1968 le fameux Chant du Monde, chef-d'œuvre de l'illustre peintre, céramiste et créateur de tapisseries Jean Lurçat. Réplique moderne de la célèbre tenture médiévale de l'Apocalypse, le Chant du Monde, tissé à Aubusson entre 1957 et 1966, se compose de dix panneaux de tapisseries d'une surface totale de 500 m² ! Cette œuvre monumentale et spectaculaire, interrompue par le décès de Jean Lurçat, est le plus grand ensemble contemporain de tapisseries. Évoquant l'avenir de l'humanité, cette véritable symphonie textile offre une vision symbolique et humaniste du XX^e siècle.

Dans le bâtiment de l'ancien orphelinat daté du XVII^e siècle, une soixantaine d'œuvres, présentées suivant un parcours chronologique, représentent le noyau des collections permanentes, grâce aux donations Lurçat, Gleb et Grau-Garriga, qui retracent à elles seules l'histoire de l'art textile depuis les années 1950 jusqu'à aujourd'hui.