Également appelée Vic en Carladez, cette ancienne station thermale du Cantal, autrefois sous l'autorité des princes Grimaldi de Monaco, se trouve au cœur de la verdoyante vallée de la Cère, dans le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne.

La pierre de lave et les toits de lauzes sont omniprésents dans l'habitat du vieux bourg de Vic-sur-Cère qui a conservé de pittoresques et élégantes demeures : la maison des Princes de Monaco du XVI^e siècle, flanquée d'une tourelle en poivrière ; la maison Dejou du XVII^e siècle, ancien relais de poste puis presbytère par le passé ; la maison Coffinhal et sa tour carrée ; la maison dite de la Reine Margot, ancienne forteresse du XV^e siècle… Plusieurs fois détruite au fil du temps, l'église Saint-Pierre du XI^e siècle présente de nos jours un style à la fois roman et gothique.

La source, à l'origine de la station thermale, coule librement au musée des eaux minérales et sous le kiosque du parc voisin.

Localisé dans le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, au cœur du plus grand stratovolcan d'Europe, le puy Griou est reconnaissable de loin par son cône de phonolite, une pierre qui présente la particularité de sonner lorsque l'on tape dessus ! Apparue il y a environ 6 millions d'années, cette montagne emblématique du massif cantalien, qui culmine à 1 690 mètres d'altitude, domine majestueusement le cirque de Mandailles et la vallée de la Cère.

Très prisé des marcheurs, le puy Griou se découvre au fil d'un circuit pédestre de 4h au départ du col de Font de Cère, près de la station de Le Lioran. Autres possibilités, depuis le hameau des Chazes en 2h45 ou depuis Saint-Jacques-des-Blats en 4h15. Si la partie finale de l'ascension peut s'avérer technique et déconseillée aux personnes sujettes au vertige, l'effort sportif est vraiment récompensé : du sommet du puy Griou, les randonneurs ont droit à un tour d'horizon magnifique sur le puy Mary, le Plomb du Cantal et les vallées de la Cère et de la Jordanne !

À Polminhac, dans le Cantal, département riche en forteresses et châteaux médiévaux, trône le magnifique château de Pesteils, perché sur un roc escarpé qui domine majestueusement la vallée de la Cère. Édifié dès le XIII^e siècle, puis remanié aux XVII^e et XIX^e siècles, il est aujourd'hui classé Monument Historique.

Remarquable témoignage de l'époque médiévale, l'imposant donjon de 40 mètres de haut, dont les cinq étages sont desservis par un escalier à vis, est doté d'un chemin de ronde à mâchicoulis. Dans la salle voûtée du deuxième étage se dévoilent des peintures murales du XV^e siècle qui représentent "les quatre héros de l'Antiquité" et "le maître et son élève".

Dans le corps de logis, les chambres aux plafonds peints du XVII^e siècle, ainsi que le grand salon orné de tapisseries, meubles et tableaux, témoignent de la transformation de la forteresse en demeure d'agrément. À découvrir également, les belles cuisines du début du XX^e siècle, typiquement auvergnates.

Au pied du donjon, depuis les jardins du château, vous profiterez d'un superbe panorama sur la vallée de la Cère et les monts du Cantal !

En juillet-août, le château de Pesteils propose des animations costumées pour enfants, des visites nocturnes aux chandelles ou encore des scénettes historiques en costume d'époque. Pour l'anecdote, c'est en ces lieux que furent tournées des scènes du film L'Éternel Retour de Jean Cocteau, en 1942.

Station de ski alpin et de fond de moyenne montagne, Le Lioran est situé au cœur des monts du Cantal, dans le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, sur la commune de Laveissière. Vaste de 150 hectares, le domaine skiable du Lioran est le plus grand du Massif central, et ses pistes au milieu des sapins sont adaptées à tous les niveaux de ski.

Station familiale par excellence, Le Lioran propose de nombreuses activités de plein air durant la saison hivernale : ski de fond sur ses 75 kilomètres de parcours, ski alpin sur ses 44 pistes, randonnées en raquettes, balades en chiens de traîneaux, ski-joëring, luge, patinoire, escalade sur glace…

L'été, la randonnée pédestre prend le relais sur les activités neige, avec la découverte de la faune et de la flore, mais aussi le VTT, le tennis, le mini-golf ou encore la luge sur rails.

Au départ de la station, un téléphérique permet en 10 minutes d'accéder tout près du sommet du Plomb du Cantal. Une fois là-haut, un sentier vous mènera en une vingtaine de minutes jusqu'au point culminant des monts du Cantal et à son panorama grandiose sur les sommets du Massif central.

À noter : la station dispose d'un centre de balnéothérapie parfaitement équipé pour la détente et la remise en forme.

C'est sur le rocher de Carlat, ancienne coulée basaltique, que se dressait autrefois la forteresse la plus importante de la Haute-Auvergne. Siège de la vicomté du Carladès, le château fort, détruit en 1604 à la demande du roi Henri IV, et dont subsistent de nos jours quelques vestiges, est célèbre pour avoir accueilli la reine Margot lors de son exil en Auvergne.

Aujourd'hui propriété de la Principauté de Monaco, le rocher de 40 mètres de haut est non seulement connu pour son site d'escalade, mais aussi pour son formidable panorama. Taillé dans le roc, l'escalier de la Reine vous conduira à son sommet pour profiter d'un superbe point de vue sur les monts du Cantal !

Commune de moyenne montagne installée au pied des monts du Cantal, dans la vallée glaciaire de l'Alagnon, Murat est une Station Verte du Massif central. Carrefour de la Haute-Auvergne, cette cité médiévale pittoresque est adossée au rocher basaltique de Bonnevie qui domine le centre historique. Au Moyen Âge, Murat était une ville fortifiée et un important nœud routier favorisant le commerce, avec la tenue d'un grand nombre de foires et marchés. Deux autres buttes volcaniques, le rocher de Bredons et le rocher de Chastel-sur-Murat, délimitent son emplacement.

De nombreuses maisons anciennes, dont certaines sont inscrites aux Monuments Historiques, témoignent de la période médiévale et de la Renaissance. À voir impérativement au hasard d'une promenade dans les ruelles de la vieille ville : la maison consulaire, un des joyaux de Murat avec sa façade du XV^e siècle ; l'ancienne maison du bailliage du XVI^e siècle, place de la Boucherie ; la collégiale Notre-Dame-des-Oliviers, édifiée entre le XII^e et le XIV^e siècle, avec ses statues et ses retables des XVII^e et XIX^e ; la maison Hurgon, rue du Bon-Secours. La vieille ville aux toits gris et le rocher de Bonnevie, dominé par la statue de Notre-Dame de Haute-Auvergne, forment un bel ensemble, où prédominent les matériaux naturels de la région utilisés pour le bâti, tels que le bois, la lauze et la pierre volcanique.

Située dans un superbe hôtel particulier du XVI^e siècle, la Maison de la Faune passionnera les amateurs de papillons et coléoptères, qui pourront y découvrir près de 8 000 espèces. Une collection d'oiseaux et mammifères naturalisés, réintégrés dans leur milieu naturel, y est également présentée.

Vestige d'un prieuré bénédictin fondé au XI^e siècle par l'abbé de Moissac Durand de Bredon, l'église Saint-Pierre de Bredons, localisée au cœur du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, sur le territoire d'Albepierre-Bredons, domine la vallée de l'Alagnon et la ville médiévale de Murat, dans le Cantal.

Site clunisien classé Monument Historique, cette pittoresque petite église romane fortifiée est perchée sur le rocher de Bredons, un dyke basaltique localisé à 980 mètres d'altitude. À l'intérieur de l'édifice, le maître-autel baroque, du début du XVIII^e siècle, est le plus important de la Haute-Auvergne. À admirer également, ses stalles du XVI^e siècle et son beau mobilier de style baroque, daté du XVI^e au XVIII^e siècle.

Aux alentours, prenez le temps d'une balade dans la forêt domaniale de Murat ou le long des chemins de la commune pour découvrir des paysages variés, ainsi qu'un joli petit patrimoine composé de croix, oratoires et fontaines.

Terre volcanique propice à la randonnée et aux loisirs de plein air, le Cantal dispose de nombreux attraits naturels. Sur la commune de Saint-Cirgues-de-Jordanne, à une vingtaine de minutes d'Aurillac, ce sont les gorges de la Jordanne, un site sauvage aux parois abruptes, que vous pourrez découvrir de début juin à fin septembre.

Un parcours aménagé payant, de 4 kilomètres aller-retour, vous mènera depuis le fond des gorges jusqu'aux corniches, et d'une rive à l'autre par ponts et passerelles. Les plus téméraires pourront s'essayer au parcours frisson, et franchir la rivière grâce aux tyroliennes, ponts de singe et via ferrata !

Apprécié des aventuriers en herbe, ce très beau circuit réalisable en 2h30 est jalonné de bornes ludiques sur la faune et la flore.

Ancienne capitale de la Haute-Auvergne, Aurillac, dont l'origine remonte à l'époque gallo-romaine, est nichée au pied des monts du Cantal, sur les berges de la Jordanne. Petite rivière cantalienne, cette dernière apporte un charme tout particulier à la ville, notamment du côté du pont Rouge, où l'on pourra profiter d'une belle vue sur les pittoresques maisons anciennes qui se dressent au bord de l'eau.

Cité millénaire, Aurillac est riche de son patrimoine architectural. Un circuit historique vous permettra d'aller à la rencontre des attraits de la vieille ville : l'église abbatiale Saint-Géraud, vestige d'une ancienne abbaye bénédictine, la façade romane à arcades et colonnettes de l'hôpital abbatial Saint-Géraud, l'hôtel des Consuls de style Renaissance, percé de fenêtres à meneaux et orné de sculptures, la chapelle d'Aurinques, construite sous Henri IV au XVI^e siècle, ou encore la fameuse place du Square, idéale pour flâner et se détendre, sont autant de lieux à admirer au fil du parcours.

Près de l'agréable jardin des Carmes, c'est le musée d'Art et d'Archéologie que vous pourrez visiter. Installé dans l'ancien couvent de Visitandines du XVII^e siècle, il abrite en plus de ses collections d'archéologie et de beaux-arts, une reconstitution d'un intérieur traditionnel cantalien, un fonds de photographies contemporaines, ainsi qu'un espace consacré à l'industrie locale du parapluie.

Direction ensuite les hauteurs de la ville pour y découvrir le château médiéval Saint-Étienne et son muséum des Volcans, un site passionnant sur l'histoire volcanique du Cantal et les mystères de la planète Terre, doté d'une collection permanente de roches, minéraux et animaux naturalisés. Après la visite, n'hésitez pas à faire un petit tour dans le joli parc situé en contrebas du château, de là vous aurez un très beau panorama sur la ville !

Côté événements, si vous aimez les arts de la rue, ne ratez pas le festival international de théâtre de rue, qui anime la cité durant 4 jours à la fin août.

Au registre des souvenirs à rapporter, ne manquez pas de faire l'acquisition d'un parapluie, objet emblématique d'Aurillac, qui a su conquérir l'industrie du luxe et s'exporter dans le monde entier !

À la sortie de la ville débute la route des Crêtes, un très bel itinéraire à parcourir en voiture, en moto ou à vélo, pour profiter de magnifiques points de vue sur les monts du Cantal...

Posséder un "Aurillac", ce parapluie authentique réalisé dans les manufactures de la ville d'Aurillac, c'est avoir fait le choix d'un produit de haute qualité, issu d'un savoir-faire séculaire.

Fondée en 1884, la maison Piganiol, titulaire du label "Entreprise du Patrimoine Vivant" depuis 2009, est l'une des plus anciennes fabriques de parapluies. En 1997, les fabricants locaux se sont regroupés au sein d'un GIE pour donner naissance au label "L'Aurillac Parapluie".

À Aurillac, les parapluies sont confectionnés suivant une méthode semi-artisanale. Des découpes aux assemblages et aux finitions, tous les gestes techniques de la fabrication contribuent à créer un objet d'exception, prisé par les enseignes de luxe et exporté dans le monde entier.

Des "incontournables" aux parapluies féminins ou masculins, des collections par couleurs aux parapluies de berger et aux pliants, les parapluies d'Aurillac ont acquis cette réputation d'excellence qui continue de contribuer au rayonnement de la capitale de la Haute-Auvergne.

Ancienne place forte du comté du Carladez et fief des princes de Monaco de 1643 à 1791, Mur-de-Barrez conserve des témoignages architecturaux de son riche passé. La porte de Monaco, emblème de la cité, les vieilles maisons de basalte noir, l'église Saint-Thomas-de-Canterbury, la maison consulaire… se dévoileront à vous au gré de votre promenade. Ne manquez pas également de faire un petit tour dans le charmant jardin de Marie, un jardin public d'inspiration médiévale, qui offre une jolie vue sur le paysage alentour.

Territoire préservé de 2 700 km², constituant l'une des cinq régions du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, le site naturel des monts du Cantal est le plus vaste stratovolcan d'Europe ! Ce cercle d'environ 80 kilomètres de diamètre, apparu il y a environ 13 millions d'années, occupe la plus grande partie du département du Cantal.

L'érosion des anciens glaciers a donné naissance à une vingtaine de vallées qui s'étirent autour de ses points culminants : le Plomb du Cantal, plus haut sommet des monts du Cantal, à 1 855 mètres d'altitude ; le puy de Peyre-Arse (1 806 m) ; le puy Mary, Grand Site de France (1 783 m) ; le puy Chavaroche (1 739 m) ; le puy Griou (1 690 m)…

Paradis de la randonnée, les monts du Cantal constituent un extraordinaire territoire de paysages verdoyants doté d'un bâti typique, souvent en pierre volcanique et à la toiture de lauzes, caractéristiques de la région.

D'innombrables balades sont possibles sur les crêtes et sommets, ou sur les pentes de l'ancien volcan, parmi les hêtres et les sapins, pour tous les âges et tous les niveaux. Long de 140 kilomètres et évoluant entre 750 et 1 855 mètres d'altitude, le GR 400 permet de faire le tour du volcan cantalien en 8 jours environ. Pour une randonnée moins longue, des boucles de 20 à 45 kilomètres sont aussi proposées aux férus de marche.

L'ascension du puy Mary, au départ du col du Pas de Peyrol, plus haut col routier du Massif central, celle du Plomb du Cantal ou du puy Griou, conduisent à des panoramas grandioses ! Depuis ces sommets, les randonneurs pourront prendre la mesure des planèzes, ces plateaux basaltiques formés lors des éruptions volcaniques.

L'hiver, on skie sur les pentes du massif cantalien, dans la station de Le Lioran, qui propose tous les sports de neige, du ski de piste aux randonnées raquettes en passant par le ski de fond et les sorties en chiens de traîneau. Au pied du puy Mary, au départ du col de Serre ou de Lascourt, une cinquantaine de kilomètres de pistes de ski de fond et raquettes, balisées et sécurisées, attendent les amateurs d'activités hivernales.

Les monts du Cantal sont aussi le refuge d'une flore et d'une faune variées, avec la présence d'espèces montagnardes comme le chamois, le mouflon et la marmotte.

Situé dans le massif cantalien, au cœur du plus grand stratovolcan d'Europe, le puy Mary, avec ses 1 783 mètres d'altitude, est l'un des points culminants du Cantal. Autour de son sommet, sept vallées glaciaires rayonnent en étoile : l'Aspre, la Bertrande, l'Impradine, la Jordanne, la Santoire, la Maronne, le Mars et la Petite Rhue.

Partie emblématique d'un ancien volcan aujourd'hui éteint qui s'étend sur près de 80 kilomètres de diamètre, le majestueux puy Mary est un site protégé, labellisé Grand Site de France depuis 2012, dont le sommet est accessible depuis le Pas de Peyrol, plus haut col routier du Massif central. Avant de faire l'ascension, vous pourrez vous rendre à la Maison de Site du Pas de Peyrol, ouverte de mai à fin octobre, qui relate la formation du volcan à travers un spectacle audiovisuel.

Au départ du col, un sentier aménagé vous conduira au sommet en une quarantaine de minutes : depuis la table d'orientation, le panorama à 360° sur l'Auvergne est époustouflant, et par beau temps, on peut même apercevoir le Mont-Blanc !

Localisé en plein cœur du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, le puy Mary, avec sa silhouette pyramidale caractéristique, est propice aux activités de pleine nature. En plus de la marche, vous pourrez pratiquer la randonnée cyclotouristique, VTT, équestre ou à dos d'âne, le parapente ou encore la pêche dans les plans d'eau du massif. Une fois l'hiver venu, le domaine nordique du Haut Cantal vous permettra de vous adonner au ski de fond et à la raquette à neige.

Depuis le rocher de Ronesque dans le Cantal, c'est tout le Carladès, ainsi que l'Aubrac et le château Renaissance de Messilhac, surplombant la vallée du Goul, qui s'offrent aux yeux des visiteurs. On y accède par un petit chemin au départ du hameau de Ronesque, à cinq kilomètres au sud du bourg de Cros-de-Ronesque.

Cette table basaltique en forme de cœur est due à une inversion de relief, qui a fait un plateau d'une ancienne coulée de lave. Une petite église de style néo-roman dédiée à saint Jacques, ouverte les après-midis d'été, trône au sommet du rocher.

Accessible en voiture, le site dispose de deux tables d'orientation d'où vous pourrez apprécier un superbe panorama sur les monts du Cantal et de l'Aubrac !

Monument Historique situé à Arpajon-sur-Cère, dans le Cantal, le château de Conros est une élégante demeure médiévale remaniée à la Renaissance, perchée sur un éperon rocheux qui domine un méandre de la Cère. Habité depuis 1130, il comprend un imposant donjon, deux tours rondes dont l'une à mâchicoulis, et un corps de logis.

Doté d'une exposition permanente consacrée aux parfums, le château de Conros est aussi le siège du musée des Arts et Tradition populaires de la vallée de la Cère, installé dans les anciennes cuisines, qui témoigne de l'univers rural du XIX^e siècle.

Sous son impressionnante toiture de lauzes qui figure parmi les plus grandes du Cantal, il dispose en outre d'une belle salle d'armes voûtée, d'immenses cheminées, d'un escalier Renaissance, et d'une chapelle qui abrite un sarcophage mérovingien en marbre blanc, découvert à Arpajon-sur-Cère en 1988.

Propice à la flânerie, le parc romantique qui entoure le château est agrémenté de plantes odoriférantes et peuplé d'arbres remarquables : tulipier de Virginie, cèdres, et même un hêtre plus que centenaire !

Ce très beau musée est installé sur le plateau de la Planèze, à Coltines dans le Cantal, entre Saint-Flour et Murat, dans une ferme typique du XVII^e siècle admirablement restaurée.

Sa muséographie, originale, ludique et interactive, ponctuée d'animations sonores illustrant le quotidien d'une ferme, est consacrée à la vie rurale en Haute-Auvergne, en suivant la chronologie des saisons. L'hiver sert d'introduction aux beaux paysages enneigés du Cantal et aux soirées passées autour du "cantou", la cheminée. Puis vient le printemps, l'explosion des couleurs, la montée en estive et la fabrication du fromage au buron. Vient ensuite l'été, avec la fenaison et la moisson. L'automne, période de labour et de foires marchandes, vient clore le cycle.

La projection d'un diaporama et de films originaux sur la vie paysanne dans la région conclue la passionnante visite guidée, avant un passage à la basse-cour où cohabitent poules, chèvres et lapins !

Point culminant du massif cantalien et deuxième plus haut sommet du Massif central après le puy de Sancy, le Plomb du Cantal, s'élève à 1 855 mètres d'altitude. Formé il y a 2,9 millions d'années, son sommet se caractérise par une petite butte de basalte correspondant à un ancien lac de lave.

Pour contempler les paysages grandioses depuis ce site classé Natura 2000, on emprunte un téléphérique au départ de la station de Le Lioran durant 10 minutes, puis un sentier, en partie en escalier, pendant une vingtaine de minutes. Une fois arrivé au sommet, depuis les deux tables d'orientation, la vue est spectaculaire sur les monts du Cantal, la vallée de la Cère, les monts du Forez, le Cézallier, la Margeride, l'Aubrac, les monts Dore et la chaîne des Puys !

Les plus sportifs pourront tenter l'ascension à pied depuis la station du Lioran par le GR4 (4h aller-retour), ou par l'autre versant, côté col de Prat de Bouc (3h aller-retour). Le site est aussi accessible aux VTT, à partir du col de Prat de Bouc, et aux parapentistes.

Les amoureux de la nature seront non seulement comblés par la faune sauvage abondante, allant des marmottes aux mouflons, en passant par les chamois et rapaces, mais aussi par la flore remarquable : arnica des montagnes, gentiane printanière, benoîte des montagnes, bartsie des Alpes...

Vaste de 1000 hectares, la retenue d'eau du barrage de Sarrans, sur le cours de la Truyère, s'inscrit dans un environnement naturel verdoyant. Romantique à souhait, le site de la presqu'île de Laussac, à Thérondels, sur lequel se dresse une chapelle du XI^e siècle, est d'une grande beauté… Un endroit magique, au coeur du Carladez, à admirer le temps d'un tour en canoë ou en pédalo.

À mi-chemin entre Aurillac et Salers, dans le village cantalien de Tournemire, charmante petite localité aux maisons en pierre de lave classée parmi les plus beaux villages de France, une forteresse du XV^e siècle, édifiée par un compagnon de Jeanne d'Arc, s'offre au regard des promeneurs.

Très bien conservé et situé sur un promontoire rocheux, dans un bel environnement verdoyant, le château médiéval d'Anjony, toujours habité par la même famille depuis son origine, se compose d'un impressionnant donjon flanqué de quatre tours rondes aux toits en poivrière. On y pénètre par l'une des tours, dans une salle d'accueil voûtée, ancienne cave où l'on entreposait autrefois les réserves.

Richement meublé, le château est décoré dans sa chapelle de magnifiques fresques religieuses du XVI^e siècle représentant la vie du Christ, ainsi que d'un exceptionnel ensemble de fresques profanes dans la salle des Preux. Dans la salle d'armes est exposée une grande tapisserie illustrant le triomphe de l'empereur Justinien, sous les traits de Louis XIII. Au sommet du donjon, une superbe vue sur la vallée de la Doire se dévoile depuis les meurtrières du chemin de ronde ! La visite de la forteresse, possible de février à mi-novembre, s'effectue sous forme de parcours guidé et dure environ une heure.

Pays de grands espaces, le Cantal garde la trace des épisodes volcaniques et de l'érosion des glaciers qui ont façonné le paysage auvergnat. Ainsi, depuis les majestueux sommets du massif cantalien s'étendent de remarquables cirques glaciaires aux pentes couvertes de forêts. Celui du Falgoux, en haut de la vallée du Mars, est un site naturel magnifique au pied du puy Mary. Peuplé d'une forêt de hêtres et de sapins de 730 hectares, le cirque du Falgoux est dominé par d'imposants rochers : la roche Taillade (1 654 m), le roc d'Hozières (1 614 m), le roc des Ombres (1 633 m)…

Localisé au cœur du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, le site se prête tout particulièrement à la randonnée pédestre à la belle saison, avec notamment une superbe boucle de 39 km permettant de faire le tour du cirque, ainsi qu'à l'observation de la faune sauvage. L'hiver, place au ski de fond et à la balade en raquettes à neige grâce à son domaine nordique. Il est possible de louer son matériel au départ des 32 kilomètres de pistes tracées pour le skating et l'alternatif, et des deux parcours consacrés à la promenade en raquettes.

De Ruynes-en-Margeride au sud-est du Cantal jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans le nord-est de l'Aveyron, la Truyère trace son cours au milieu de beaux paysages sauvages et verdoyants. C'est sur ce parcours préservé que s'étendent les magnifiques gorges de la Truyère, site naturel remarquable creusé au fil du temps par la rivière.

Localisées au sud de Saint-Flour, ces gorges spectaculaires accueillent trois lacs de barrage : Grandval, Lanau et Sarrans. On peut y accéder notamment à partir du viaduc de Garabit, œuvre de Gustave Eiffel, également point de départ des promenades en bateau dans les gorges.

Classées Natura 2000, les gorges de la Truyère sont le prétexte à de nombreuses activités liées à l'eau : pêche, baignade, canoë, catamaran, dériveur, planche à voile, stand up paddle… Installée près du célèbre viaduc, la base nautique de Garabit propose la location de bateau et jet-ski permettant la pratique du motonautisme. À la base de Mallet, voile, kayak, aviron et baignade surveillée en juillet-août. Au lac de Lanau, dragon-boat et rabaska attendent les aventuriers !

Un circuit touristique d'une soixantaine de kilomètres au départ de Saint-Flour permet aussi de découvrir le patrimoine historique de la région : le château du Chassan à Faverolles, une élégante demeure de style classique édifiée au XVIII^e siècle à l'emplacement d'un château médiéval, dont subsistent des vestiges, et le remarquable site du château d'Alleuze, où se dévoilent les ruines d'une ancienne forteresse du XIV^e siècle perchée sur un piton rocheux.

De nombreuses randonnées à pied, ponctuées de séances d'observation de la flore et de la faune, raviront les marcheurs. Des paysages somptueux pourront être admirés depuis des belvédères comme celui de Mallet, avec son superbe panorama sur les gorges et le lac de Grandval. Très belle vue également sur l'environnement boisé depuis le pont suspendu de Tréboul, dont la première version, due aux Anglais, est inscrite aux Monuments Historiques. Mais pour profiter de la vue depuis le vieux pont en pierre du XIV^e siècle, il vous faudra attendre la prochaine vidange du lac du barrage de Sarrans, l'ancien pont étant désormais totalement immergé !

La découverte se poursuit ensuite du côté du nord de l'Aveyron, dans le Carladez, entre le barrage de Sarrans et le barrage de Couesques, non loin d'Entraygues-sur-Truyère, où les sinueuses gorges de la Truyère continuent de se déployer. Un espace naturel des plus verdoyants, ponctué de belles étapes, comme le château féodal de Valon - sur la commune de Lacroix-Barrez -, dont la silhouette perchée domine fièrement les gorges, et les points de vue sur les doux méandres de la Truyère...

Amoureux de la gastronomie du terroir, ne manquez pas, lors d'un séjour en Auvergne, de découvrir les Burons de Salers, une ancienne exploitation dominant la vallée de la Maronne, à trois kilomètres de la cité médiévale de Salers, sur la route du puy Mary.

Deux burons, ces petits bâtiments en pierre couverts de lauzes, typiques des montagnes cantaliennes, ont été reconstruits à l'identique pour abriter les Maisons du Fromage, de la Vache Salers et de la Gentiane Salers. Des visites guidées de ces lieux dédiés aux spécialités emblématiques du Cantal vous attendent, ainsi que des dégustations de fromage Salers et de liqueur à base de racines de gentiane.

À ne pas manquer, le repas du buronnier, proposé de mai à septembre sur réservation : une pause déjeuner composée de truffade que vous pourrez savourer devant une vue exceptionnelle sur les monts du Cantal !

Localisée dans le pays de Salers, à l'entrée du village de Fontanges, la chapelle Saint-Michel, inaugurée en 1901, présente la particularité d'avoir été creusée dans un énorme rocher volcanique que surmonte une statue de la Vierge. Unique en son genre, la chapelle monolithe en forme de croix comprend non seulement une archivolte romane décorée du blason de Fontanges, mais aussi un autel en pierre de Volvic, un vitrail et une grille en fer forgé. Après la visite de l'édifice, il vous sera possible de monter au sommet du rocher pour accéder à la statue de la Vierge et bénéficier d'une belle vue sur le bourg et la verdoyante vallée de l'Aspre.

En vous promenant dans le village de Fontanges, vous pourrez admirer de jolies maisons anciennes aux toits de lauzes, ainsi que les châteaux de Lamargé et de Palmont, tout en profitant d'une atmosphère paisible. Vous pourrez en outre visiter l'un des rares édifices gothiques de la Haute-Auvergne, l'église Saint-Vincent du XV^e siècle située au cœur du bourg.

Située au pied du célèbre puy Mary, dans le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, la vallée glaciaire du Mars tient son nom de la petite rivière qui la traverse sur près de 34 kilomètres, après avoir pris sa source dans le magnifique cirque du Falgoux. Couvert de forêts et de prairies verdoyantes, ce très beau territoire, où s'épanouissent une faune et une flore des plus riches, ravira les amoureux de la nature.

C'est à partir des gorges de Saint-Vincent-de-Salers que son relief, plus escarpé et boisé sur sa partie haute, s'adoucit, et que la vallée s'élargit pour offrir des paysages de bocages.

Au fil de la balade, vous aurez également l'occasion de découvrir un patrimoine bâti typique, constitué de moulins, de maisons en pierre, de granges et de burons d'altitude, ainsi que des édifices fortifiés comme le château de Chanterelle à Saint-Vincent-de-Salers et le château de Longevergne à Anglards-de-Salers.

Au sud-ouest du bourg cantalien de Cheylade, près de la route départementale 262, se nichent deux magnifiques cascades dont les sites prennent place au cœur de la vallée glaciaire de la Petite Rhue, dans le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne.

Amateurs de cascades, ne manquez pas celle du Sartre, une très belle chute d'eau de 32 mètres de haut, que vous pourrez apprécier en toute sécurité depuis une structure métallique équipée d'outils d'observation et de découverte sensorielle. Aux abords de la cascade, un parcours d'interprétation vous invite à comprendre le patrimoine naturel et à découvrir les différentes essences d'arbres locales. À noter que l'accès au pied de la chute est fortement déconseillé, le sentier y menant étant abrupt et dangereux.

Non loin de là, toujours près de la D262, en direction du Pont de la Roche, c'est la remarquable cascade de la Roche que vous pourrez admirer au cœur d'une nature sauvage et verdoyante.

À 200 mètres de là, le site du lac des Cascades, apprécié des pêcheurs et des randonneurs, vous offrira un superbe panorama sur les sommets emblématiques des monts du Cantal !

Dominée par le puy Mary, la petite ville de Riom-ès-Montagnes se situe au cœur du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne. Cette station verte de vacances est la capitale du Pays Gentiane, un territoire authentique composé d'estives, d'étangs, de forêts, de lacs et de cascades. Un paradis pour les amateurs de balades et d'activités en plein air, parmi lesquelles la pêche tient une large place.

À Riom même, vous pourrez visiter l'église Saint-Georges du XII^e siècle, dans le style roman auvergnat, avec un clocher du XV^e siècle, autrefois fortifié. Remarquables, les chapiteaux du chœur sont ornés de motifs sculptés illustrant des thèmes variés.

Bourg commerçant, Riom vous proposera de tester son apéritif local, l'Avèze, à base de racines de gentiane fraîche, au goût subtil et amer. À l'Espace Avèze, vous découvrirez les étapes de sa fabrication ainsi que les secrets de la gentiane à travers un diaporama, suivi d'une dégustation.

Pour découvrir les paysages du Pays Gentiane de façon insolite, n'hésitez pas à monter à bord du Gentiane Express pour une fabuleuse balade ferroviaire entre le massif du Sancy et le puy Mary. Circulant d'avril à mi-octobre entre Riom-ès-Montagnes et Lugarde, ce train touristique au charme d'antan vous mènera jusqu'au plateau du Cézallier, à plus de 1 000 mètres d'altitude…

Déjà dans l'Antiquité, Chaudes-Aigues était un lieu réputé pour ses eaux chaudes, bienfaisantes pour la santé. Aujourd'hui fleuron de l'Auvergne thermale, la station, dont les eaux sont les plus chaudes d'Europe, est spécialisée dans le traitement des affections rhumatismales et des séquelles post-opératoires ou traumatiques. Chaudes-Aigues compte ainsi une trentaine de sources dont la plus renommée est la source du Par, avec des eaux à 82°C !

Réputés pour leurs propriétés antalgiques et myorelaxantes, les soins en cure thermale sont prodigués au complexe Caleden, situé à l'endroit même des anciens thermes. Havre de paix propice au ressourcement, l'établissement abrite également un espace thermoludique dédié à la relaxation, avec bassins intérieur et extérieur, hammam, sauna et jacuzzi, ainsi qu'un spa proposant des soins esthétiques et des modelages bien-être.

Après la détente, place à la découverte de la ville et de son patrimoine, avec les huit petites niches oratoires suspendues, dont chacune est consacrée à un saint protecteur, l'église Saint-Martin du XV^e siècle, de style gothique, la chapelle des Pénitents, lieu d'exposition en saison, et son retable de style baroque espagnol, sans oublier le charme des rues pavées, des toits de lauze, du lavoir d'eau chaude et des fontaines publiques.

C'est à Chaudes-Aigues que l'on visite Géothermia, le musée européen de la géothermie et du thermalisme. Situé à deux pas de la source du Par, ce lieu, ponctué de maquettes et de bornes interactives, propose une immersion dans l'univers des sources chaudes, l'histoire du thermalisme et de ses bienfaits, ainsi que l'énergie géothermique. Une formidable leçon de sciences à partir d'un élément naturel provenant de la Terre, à l'origine du premier réseau de chauffage urbain au monde, ici même au XIV^e siècle !

Au-dessus de la vallée de la Maronne, dans le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, se dévoile la magnifique cité médiévale de Salers, classée parmi les plus beaux villages de France.

Au Moyen Âge, la localité était protégée par un rempart, en témoignent la porte du Beffroi et la porte de la Martille qui en sont les derniers vestiges. Le beffroi du XV^e siècle, autrefois l'un des quatre points d'accès à la cité et également nommé tour de l'Horloge, domine aujourd'hui une rue commerçante. À la fin du XV^e siècle, Salers acquiert le statut de chef-lieu de bailliage des Hautes-Montagnes d'Auvergne : des familles bourgeoises s'y établissent et font construire de belles demeures à tourelles : la maison de Bargues, avec son balcon en pierre de lave finement sculpté ; la maison Renaissance du Commandeur de Mossier, dite des Templiers, avec sa galerie de style gothique et ses sculptures symboliques, qui abrite le musée de l'histoire de Salers et de ses traditions populaires ; la maison de la Ronade, dont les fondations remontent au XIII^e siècle ; la maison de Flogeac et sa tourelle à pans coupés ; la maison dite du Bailliage et ses deux tours en encorbellement ; la maison Blaud-Lacombe, la maison Bertrandy ou encore la maison dite des Templiers… L'architecture civile est caractérisée par un bâti en pierre volcanique noire, agrémenté de toits de lauze. C'est un vrai décor de carte postale qui caractérise la place Tyssandier-d'Escous, bordée de demeures Renaissance dans le style de la Haute-Auvergne !

Salers est également riche de son patrimoine religieux : l'église Saint-Mathieu, classée Monument Historique, renferme de très belles tapisseries d'Aubusson du XVII^e siècle, ainsi qu'une Mise au tombeau polychrome datant de 1495.

Non loin de là, depuis l'esplanade de Barrouze, les visiteurs apprécieront le magnifique panorama sur les monts du Cantal, ainsi que sur les vallées de la Maronne, du Rat et de l'Aspre !

Aux environs, en direction du pas de Peyrol, une halte s'impose à la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Lieu de pèlerinage, l'édifice de style néo-byzantin date du XIX^e siècle.

Salers, qui a donné son nom à une race bovine, emblème de la région, est aussi la patrie du célèbre fromage Salers : les deux sont fêtés au mois d'août, lors de la Journée de la vache et du fromage. Un lieu est d'ailleurs dédié au fameux fromage : les Burons de Salers, à 3 kilomètres du village, sur la route du puy Mary, où vous pourrez non seulement déguster le fromage Salers, mais aussi l'apéritif Salers à base de racines de gentiane.

Situé au cœur de la paisible campagne auvergnate, à vingt kilomètres de Mauriac et de Riom-ès-Montagnes, le château d'Auzers, des XIV^e, XV^e et XVI^e siècles, est typique de l'architecture médiévale, avec ses imposantes tours rondes, ses échauguettes, ses mâchicoulis et son chemin de ronde.

Habité par la même famille depuis le XV^e siècle, ce superbe édifice classé Monument Historique est ouvert au public de Pâques à la Toussaint. Durant la visite guidée, vous pourrez ainsi admirer les boiseries et le mobilier Régence des salons du premier étage, la salle à manger voûtée, ornée d'une cheminée monumentale et de mobilier auvergnat, puis l'oratoire dédié à Saint-Jacques de Compostelle, décoré de remarquables peintures murales polychromes du XVI^e siècle.

Un parc fleuri ainsi qu'une belle vue sur les monts du Cantal complètent agréablement la découverte.

Située à une quinzaine de kilomètres de Mauriac, l'église Saint-Barthélémy de Moussages, surmontée d'un clocher à peigne, a conservé de l'époque romane son chœur et son chevet orné de modillons. Ces derniers, sculptés de masques grotesques et d'animaux aux postures pour le moins acrobatiques, ne vous laisseront pas indifférents !

Inscrit aux Monuments Historiques, l'édifice est avant tout connu pour sa Vierge en Majesté, une magnifique statue en bois polychrome du XII^e siècle. Autrefois installé au sein de la chapelle de Jailhac, dans laquelle se trouve aujourd'hui une copie, ce joyau de la statuaire romane fut mis à l'honneur par le ministre de la Culture André Malraux qui en fit une vedette de son Musée imaginaire.